La tournée triomphale du souverain dans certains «bastions» de l’hostilité anti-marocaine, fait sensation, ces temps-ci. Les répercussions médiatiques de ces prouesses diplomatiques se font retentir, un peu partout dans le monde, y compris dans les milieux politique et intellectuel de notre voisin de l’est qui, piqué au vif, ne sait plus à quel saint se vouer.
Dans un camp, on est confiant et admiratif de tout ce qu’on peut réaliser par ce rapprochement salutaire, au service des peuples réciproques. Dans l’autre, on meurt de rage de cette reconquête qui fait tourner au vinaigre les artifices hideux, fomentés, des décennies durant, contre une nation pacifiste et ardemment prolifique.
En effet, ce périple royal qui sillonne, depuis un bon moment, comme il est de coutume, une large partie du continent africain, longtemps démystifiée dans la fumisterie, visait, non seulement d’ébranler ce statu quo perfide, mais également et surtout, de tendre des passerelles de coopération sud-sud pour une autre Afrique prospère et revigorante. Il n’est plus question du discours félon et délateur dont on avait l’habitude de répandre dans le territoire venimeux, fondé sur la facétie du soudoiement et de la corruption. Désormais, au bout du subterfuge béat, on se rend à l’évidence, au regard de la nouvelle suggestion du Roi du Maroc, reposée, cette fois-ci, sur l’échange économique, sur la base de modèle concret de développement, sans fard ni fanfare, propre aux slogans révolus des républiques bananières !
L’Afrique nouvelle n’a plus que faire des «joujoux» de la tromperie qui, durant longtemps, n’avait semé que la haine et l’animosité. Le Maroc, à la veille de sa réintégration au sein de l’Union Africaine, tend le bras de l’avenir meilleur, comme il vient de mettre les premiers jalons de tendre le gazoduc, depuis le « fief » de l’inimité myope à son encontre. Il n’y a pas d’autre issue pour relever le défi que ce que propose le royaume à ces contrées africaines dont le potentiel naturel ne saurait demeurer indéfiniment la proie du néocolonialisme, alors qu’il est possible d’en faire profiter, dans une proche win-win, un large éventail des pays de l’Afrique, en dépit des distances géographiques et des divergences ethniques et linguistiques.
La junte algérienne continue, de façon unilatérale, de verrouiller la frontière terrestre avec notre pays, privant ainsi les deux communautés mitoyennes de se rencontrer et d’échanger. Mais, elle omet que le Maroc sait se frayer le chemin d’autres frontières les plus lointaines, pour la recherche du bonheur et de l’essor de son peuple et celui de ses partenaires.