La députée Fatima Zahra Barassat, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, a appelé à la moralisation de la pratique parlementaire dans le but de redorer le blason de l’institution parlementaire dans la société et à la réhabilitation de l’action politique chez l’opinion publique pour permettre au Parlement de jouer pleinement son rôle et de jouir de la confiance des citoyens.
Intervenant au nom de son groupement parlementaire au cours de l’examen en commission, vendredi 10 novembre, du projet de budget sectoriel du ministère chargé des relations avec le parlement et de la société civile, Fatima Zahra a demandé au gouvernement de faire un effort supplémentaire dans le cadre du dialogue avec le parlement.
Elle a en outre souligné la nécessité de mettre en œuvre les deux lois relatives à la présentation des pétitions et des motions dans le but de promouvoir la démocratie participative dans le pays.
Elle a estimé aussi nécessaire pour la Chambre des représentants d’établir de nouvelles relations avec les autres institutions constitutionnelles et organismes nationaux, tout en proposant de se pencher sans plus tarder sur le problème que pose la convocation de certains responsables gouvernementaux et institutionnels pour examiner en commission des sujets donnés.
Elle s’est enfin félicitée de l’effort consenti par le ministère dans le cadre du soutien accordé aux associations et organisations de la société, tout en exigeant de procéder à l’évaluation de leur action pour leur demander des comptes en cas de besoin.
Elle a proposé, d ans le même ordre d’idées, la mise en œuvre des recommandations et résolutions issues du dialogue national autour des rôles et tâches constitutionnels de la société civile, rappelant que ce dialogue a été marqué par une ouverture sans précédent sur l’ensemble des composantes de la société civile.
M’Barek Tafsi