La prestation de la jeunesse socialiste a, de bout en bout, crevé l’écran sur tous les plans. Munis d’une forte volonté à revendre, les jeunes du PPS ont brillé de mille feux, au point de forcer l’admiration de tous les festivaliers présents dans ce rassemblement planétaire des jeunes et des étudiants. Fort conscients de leur posture plutôt délicate, en tant que délégation « observatrice », en attendant le dégel escompté, ils se déploient, corps et âme, en vue de recouvrer leur position perdue, depuis le précédent festival en Afrique du Sud.
Doté de fervents cadres ayant acquis une haute formation de patriotisme dans l’école politique dont ils relèvent, les jeunes du PPS se sont vaillamment distingués par cet attachement ardent à la première cause nationale. Ils ont dû sortir leur épingle du jeu, en se focalisant sur la mise en avant de la fortification des liens de concorde et de persuasion avec les diverses entités participantes, à travers des entrevues, des échanges et des forums de qualité indéniable. Cette approche empreinte de subtilité et de clairvoyance est de nature à les replacer sur l’échiquier de cette institution mondiale aux valeurs suprêmes de l’universalisme, à redorer le blason de l’image de marque de notre délégation qui fut, pendant des décennies, un fleuron illuminé de l’humanisme et à clouer au pilori toutes les manœuvres ignobles attentatoires à notre intégrité territoriale.
Sur tous ces plans ardus, les jeunes du PPS se sont montrés actifs et généreux, en dépit des formes de répression et d’étouffement dont ils faisaient l’objet, notamment lors de l’atelier réservé à la thématique du Sahara marocain, au cours duquel on leur a exigé cette fameuse » carte verte » dont ils étaient sournoisement privés, afin qu’ils ne puissent pas prendre part à la discussion. Toutes ces intimidations, montées de toutes pièces dans le but de faiblir l’engouement et la persévérance du cortège marocain, ont été vouées à l’échec, puisque ce dernier, animé d’une profonde conviction, à pu se faire entourer d’une panoplie de délégations, leur expliquer la position crédible et juste de la question des provinces récupérées du Sud marocain et nouer des accords de partenariat d’entente et de coopération.
On aura également apprécié la dynamique des jeunes marocains au niveau des différents ateliers en programme ayant trait aux grandes questions de l’humanité, en particulier les idéaux de la démocratie, des droits de l’homme, de la paix, de la justice sociale, de l’écologie…
Dans le même ordre d’idées, on s’est profondément réjoui de l’initiative marocaine de mettre en circuit des reportages vidéothèques, savamment confectionnés, sur notre pays et de mettre en œuvre une conception médiatique à grande échelle, fondée sur la collecte des déclarations et témoignages auprès des festivaliers.il faut dire dans ce sens que le groupe marocain s’est fait remarquer par la polyvalence de ses cadres en termes de maîtrise polylingue, de qualité inventive, de vision politique, de traitement professionnel, de tact relationnel, de faculté anticipative, de capacité féminine…
Bien évidemment, le combat ne fait que commencer pour cette remise en avant-plan. Exactement comme c’est le cas du retour de notre pays aux devants de la scène de l’Union Africaine, longtemps mise en tenaille par les ennemis de notre intégrité territoriale. Aujourd’hui, la jeunesse socialiste s’est combattue comme il se devait pour brandir l’étendard marocain et arborer la voix de la justesse au sein de plus de 170 pays et 25 000 jeunes venus des quatre coins du globe. On avait pas du tout le droit de s’absenter, ne serait-ce que pour riposter, aux allégations et aux dénigrements immondes envers notre pays. La bataille est de longue haleine et nécessite la mutualité de toutes les composantes de la nation, loin de toute dénégation myope et revancharde, tel que tente de rabâcher, vainement, un pseudo responsable de l’instance de la protection du fonds public, frappé de perversion extrême.
Il est bien évident que les rapports de force n’est pas en notre faveur, actuellement dans l’enceinte de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD), puisque le communiqué final contiendrait, sans doute, des passages hostiles à la souveraineté territoriale, car, de par la proximité aux centres décisionnels, nombre de pays sont induits en erreur, sous prétexte du principe du mouvement de la libération nationale et de l’autodétermination des peuples.
Cette imposture n’est pas une fatalité et, avec l’activisme serein et tenace, comme celui dont vient de faire montre la jeunesse socialiste en terre russe, on pourra, à coup sûr, mettre un terme à cet accaparement fallacieux des imposteurs et à cette tromperie malicieuse qui fait des victimes dans un certain nombre de pays d’Afrique et d’Amérique latine dont un bonne partie s’est déjà écartée de ces canulars mensongers et a fini par rallier la voix de la raison du Maroc. On ne peut alors que saluer vivement l’action hautement civique, patriotique et qualitative de la jeunesse socialiste qui emprunte bravement cet itinéraire réaliste et édifiant de ses aînés, depuis l’éternel leader du communisme au Maroc que fut Ali Yata qui s’est, sans doute, remué dans sa tombe de voir ses petits-fils si brillamment, porter son flambeau à Sotchi.
Saoudi El Amalki