Mais les analystes de l’agence occultent le reste puisqu’à part une parenthèse de six mois (le passage de S. Aouita à la FRMA ne s’étant pas inscrit dans la durée), c’est bien le même entraîneur qui officiait dans la discipline avec les résultats, piteux, que l’on sait. Plus de dopés que de médaillés, diront les observateurs les plus avertis. Si l’exercice de style est de ne pas verser dans le panégyrique, et les agenciers doivent avoir cette règle de base chevillée au corps, qu’est-ce qui légitime in fine la mise sur le fil d’une telle dépêche ? Certainement pas une forte propension à nourrir la nostalgie des uns et des autres. La panne réside dans la relève dont les coachs ne se sont guère souciés en ne tablant que sur les vedettes du jour. Celles dont les contrôles, aussi sophistiqués qu’inopinés, ont révélé au grand jour leurs performances, réelles et non plus virtuelles. Alors, où réside le mal de l’athlétisme national ? A coup sûr, il est à situer au niveau des records que nos athlètes n’arrivent plus à battre. Tout en battant leur coulpe…