Progression nette du PPS dans la Région Souss Massa

plus totale, il se hisse en cinquième position, juste derrière le Parti de la Justice et du Développement (PJD), avec 19 postes et devançant l’Union Socialiste des Forces Populaires (RNI) qui s’est seulement assuré de 9 élus.

Comme attendu, le Rassemblement National des Indépendants (RNI) s’est adjugé la première place du podium, avec 41 sièges, suivi de près par les Sans Appartenance Politique (SAP), avec 37 sièges, de Parti de l’Istiqlal (PI), avec 35 élus et du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), avec 31 élus. Le Parti Socialiste Unifié (PSU) ferme la marche avec un seul siège.

Le PPS a donc consolidé substantiellement sa position par rapport aux échéances similaires précédentes, tout en sachant que les moyens utilisés par nombre de concurrents ne sont pas toujours clean et équitable a encore une fois. L’argent sale s’est proliféré au grand jour, dans plusieurs cas et cela ne fait que commencer car on s’attendra à une prolifération plus effrénée, au moment de la composition des instances dirigeantes des chambres professionnelles, toutes spécificités confondues. A la différence de ses pratiques malsaines qui ont entaché un certain nombre la conduite des candidats, notamment lors de l’opération du vote, ceux du PPS ont fait preuve, comme à l’accoutumée, de beaucoup de civisme et d’intégrité

En dépit alors de cette disparité, il importe de souligner que la propulsion notoire du PPS, aussi bien à l’échelon national que régional, a traduit de la façon la plus éclatante, l’embellie que connait le parti ces derniers temps, à travers ses positions réalistes, son bilan gouvernemental, son discours clair et dénué de tout populisme et son rayonnement de plus en plus, ascendant. Au moment où les autres paris qui avaient auparavant raflé la quasi-totalité des sièges des chambres professionnelles, accusent des régressions tangibles, le PPS, ainsi d’ailleurs que le PJD, voient leur score progresser d’une manière potentielle.

D’autre, il convient également de relever que l’intérêt porté «sérieusement» aux chambres professionnelles ne date que des dernières échéances électorales. Son actuelle performance est passée de 59 sièges en 2009 à 110 sièges en 2015. Ce qui augure d’une réelle prouesse dans les prochaines élections tant communales, que provinciales et législatives.

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