«Les morts ne reviennent pas le soir» de Abdelhamid Chaouki
Mohamed Nait Youssef
Talentueux. La belle plume du romancier et poète marocain, Abdelhamid Chaouki a fortement marqué sa présence lors de la 29ème du SIEL, en présentant son nouveau roman «Les morts ne reviennent pas le soir», édité par la maison d’édition Agora, basée à la ville du Détroit. Dans cette nouvelle publication, l’auteur explore de nouveaux territoires de l’écriture romanesque. Discret, certes, mais la voix littéraire de Abdelhamid Chaouki dépasse les frontières géographiques de la marge pour embrasser de nouveaux horizons, universels bien entendu.
Au SIEL, nous avons approché l’auteur qui nous a présentés un avant-goût de son nouveau roman. En effet, c’est le cinquième roman où une quête sur la mort de Layla, pédiatre, assassinée, a été lancée. Pour ce faire, Chaouki recours à la technique du flash-back pour enquêter sur la mort mystérieuse du protagoniste principal du roman. Par ailleurs, plusieurs personnages y entrent en parallèle avec une autre histoire qui se déroulait à la compagne de « Soufa », en se penchant sur de nombreuses problématiques épineuses, entre autres, l’héritage, la relation entre le passé et le présent…
Toutefois, le roman ne manque pas de suspense, d’aventure sous forme d’une enquête policière, mais tout en gardant le souffle romantique. En outre, «Les morts ne reviennent pas le soir» est une plongée dans les tréfonds des personnages, tout en s’ouvrant sur l’histoire (la période de Siba), et l’ère avant l’État moderne.
«Le souffle poétique et philosophique était plus fort dans le roman «Sadoum». Or, ce roman a été écrit juste après, où l’auteur a exploré une nouvelle technique au niveau de l’écriture. Plusieurs lecteurs m’ont connu en publiant le roman «Sadoum»; donc je ne voulais pas m’enfermer dans un seul roman.», a-t-il déclaré à Al Bayane. Et d’ajouter : «je voulais que roman soit une nouvelle aventure en usant de nouvelles techniques d’écriture, un peu loin de cette ‘’audace’’ avec laquelle «Sadoum» a été écrit. Il est à rappeler que «Les morts ne reviennent pas le soir» est paru chez la maison d’édition «Agora».
