Thomas Cook jette l’éponge

«Un malheur ne vient jamais seul !» A-t-on l’habitude de dire quand cela ne va pas. Cette citation à usage fréquent dans notre quotidien, conviendrait, sans nul doutes ce qui advient actuellement au tourisme.

En effet, la faillite de l’une des plus anciennes et prisées compagnies voyagistes du monde, Thomas Cook, met atrocement en difficulté le secteur, en termes la clientèle de ces dessertes assurées en grand nombre par la société britannique serait contrainte de regagner son bercail, notamment du pays de la Tamise. Au Maroc qui n’en reçoit fort heureusement d’ailleurs, que quelques 150 000 touristes par an, sur les destinations balnéaires du royaume. Un taux capacitaire certes modique voire exigu, comparativement à ses pareilles dans nombre de produits touristiques similaires.

Mais il faut bien reconnaître que cette banqueroute aérienne serait une perte pour l’industrie du tourisme de la nation dont le domaine constitue, il y a belle lurette, l’épine dorsale de notre économie nationale.

Manifestement, le secteur du tourisme dans notre pays et plus particulièrement à Agadir pâtira fortement de cette nouvelle déroute de la desserte aérienne au moment où il est en passe de respirer non sans peine. En fait, en attendant des remèdes palliatifs à ce désastre, l’heure est à transférer les touristes sur leur destination. Pour affronter cette crise, le département de tutelle se met à pied d’œuvre de fluidifier le cheminement des voyageurs vers leurs pays. Autrefois, le Tour Operator en effondrement était florissant, mais, à coup sûr, la concurrence farouche, l’irruption du Brexit, le brouillèrent des créanciers après la dégringolade de la bourse anglaise et bien d’autres facteurs ont fini par infléchir le TO britannique.

Le rapatriement des touristes de tous bords se fait alors, à travers une cellule de veille constituée à cet effet, composée des agents de l’office et ses antennes aussi bien en interne qu’en externe. Les destinations de marque en l’occurrence Agadir et Marrakech accuseraient le coup par cette chute brutale du voyagiste anglo-saxon.

Ce sont de lus de 220 millions de dirhams qui voleraient en éclats, sachant que le TO en question n’est pas le seul à déposer le bilan, au cœur d’une série de fléchissement, l’un après l’autre. On ne cessera pas de le répéter, sans l’aérien fiable et pérenne, l’industrie du tourisme dans notre pays ne saurait prétendre un réel décollage en la matière. C’est à méditer dans la confection stratégique du secteur, au sein des bureaux du département et ses multiples filiales!

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