Azeta verse un sang nouveau dans la dynamique culturelle de la ville de Zagora qui a accueilli, du 30 au 31 janvier, la 7e édition de la rencontre «Tawrsa» pour la culture amazighe.
Cette année, les organisateurs ont tourné le regard vers la jeunesse en s’interrogeant sur son rôle dans «la gestion des politiques territoriales». D’où le choix du thème : «Quel rôle pour la jeunesse dans la gestion des politiques territoriales ?» pour cette 7e édition. «Nous voulons par «Tawrsa» rendre hommage à la terre, à l’agriculture.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des festivités célébrant le nouvel an amazigh 2967. A l’occasion, nous rendons hommage à des personnalités culturelles et civiles locales et régionales», nous a indiqué Said Fakir, membre du comité organisateur de cette rencontre.
Cette année, Azeta a annulé les hommages qui ont été prévus pour des artistes peintres locaux puisqu’ils prendront part à une rencontre à Tombouctou au Mali.
Un programme riche a meublé cette manifestation culturelle et associative, initiée par le Réseau amazigh pour la citoyenneté (Azeta). Au menu, une soirée musicale animée par les jeunes talentueux musiciens du groupe «Izumal Freedom» (les amis de la liberté) et l’artiste populaire Abdelaziz Ahouzar. «Notre but est de sensibiliser les décideurs et les acteurs locaux sur la nécessité de l’intégration de la langue amazighe dans tous les domaines et la préservation de la culture et l’identité amazighes», précise Said Fakir.
A l’affiche de cette 7e rencontre figurent des conférences et des ateliers scientifiques destinés notamment à la jeunesse. «Cette édition, nous avons choisi les jeunes parce qu’ils sont l’avenir, un levier pour le développement, une force de proposition pour chercher de nouvelles issues de développement», a-t-il ajouté.
M.N.Y