Le moment était on ne peut plus émouvant. En effets, plusieurs membres du comité central du parti du progrès et du socialisme (PPS), des camarades d’ici et d’ailleurs, notamment ceux de la capitale française, sa veuve Khadija, ses enfants, les membres de sa famille, ses proches et ses amis ainsi que de nombreux citoyens ont accompagné, vendredi dans un cortège funèbre touchant, en présence de Said Haida, membre du comité central, représentant la délégation du parti au nom de Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, la dépouille de feu camarade Mohamed Zorgani, jusqu’à sa dernière demeure.
Ainsi, après la prière d’Addohr et la prière du mort au cimentière Al Ghofrane de la ville de Guercif où le défunt a été inhumé dans une atmosphère de forte émotion et de deuil, l’assistance, dans laquelle on reconnaissait les camarades, Najib Caoui, Abdelhakim Saber, Hafida Bensaleh, membres du comité central du PPS et plusieurs militants des villes de Taza, Oujda, Guercif et les autres localités de l’Oriental, a déclamé des verset coraniques et élevé des prières pour le repos de l’âme de cette icône de l’action politique partisane et l’un des symboles éminents du parti du progrès et du socialisme (PPS) dans l’Hexagone, notamment dans la capitale française, implorant le Tout-Puissant de l’accueillir dans son vaste paradis et de lui accorder ample rétribution pour les bonnes œuvres qu’il avait accomplies au service de son parti et de sa patrie durant toute sa vie.
En rendant ce dernier hommage à ce militant nationaliste, qui avait consenti des efforts et des sacrifices pour le triomphe des valeurs du progrès, des idéaux socialistes, des droits de la classe ouvrière et de l’intérêt supérieur du pays, ses camarades lui témoignaient d’une seule voix, malgré l’ampleur de la douleur et du deuil, qu’ils poursuivront l’action politique et le combat pour asseoir la justice sociale et concrétiser les principes auxquels le défunt croyait pour la consolidation de l’édifice démocratique dans le pays.
Dans une oraison funèbre, prononcée par le camarade, Khalil El Alami Idrissi, le secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah a rappelé les qualités humaines, les principes et le parcours politique et militant du défunt dans l’Hexagone, notamment dans la capitale française, où il avait toujours répondu présent à l’appel du parti et la défense des valeurs du progrès, des droits de la classe ouvrière et de l’intérêt supérieur de son pays.
De même, l’oraison funèbre a mis en exergue la présence fortement distinguée du défunt aux côtés de ses camarades en France au sein des structures du parti du progrès et du socialisme, son bras estudiantin et ouvrier dans l’Hexagone. Il était resté fidèle à son engagement depuis qu’il avait atterri en France, jeune au sein de la centrale syndicale la CGT et employé au sein de l’équipe du journal l’Humanité où il assurait avec brio une présence honorable du journal Al Bayane lors des fêtes annuelles de l’Humanité à Paris.
Feu Zorgani, a rappelé encore Mohamed Nabil Benabdallah, avait occupé des missions organisationnelles partisanes, syndicales et associatives durant de longues années dans la capitale française. «Il entretenait de vastes relations sociales en particulier dans les milieux de la communauté marocaine et arabe. Il était connu aussi pour sa ténacité et sa rigueur dans les positions nationales et politiques et en particulier dans sa défense avec fermeté de la justesse de la question du Sahara marocain, de la vie démocratique et des droits de l’homme dans notre pays et ce dans les milieux des étudiants, des travailleurs marocains et de la gauche française».
B. Amenzou
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L’Hommage de L’HUMANITÉ
M’hamed Zorgani est décédé le vendredi 18 août à l’hôpital Montsouris de Paris à l’âge de 67 ans. Né en 1950 à Guercif, au nord-est du Maroc, il est arrivé en France à l’âge de 20 ans. Il travaille chez Simca puis chez Chauffage et gaz Mercier en Île-de-France. Membre de la Commission des travailleurs marocains, il devient délégué du personnel CGT. Il adhère au PCF de Gentilly en 1974 et prend des responsabilités au sein de son comité de section. Il intègre l’équipe du personnel de l’Humanité en 1993. Militant du Parti du progrès et du socialisme, pilier du Village du monde à la Fête de l’Humanité, «Momo» était une figure incontournable du stand d’Al BAYANE , le quotidien francophone du PPS. Il a été inhumé samedi à Guercif. L’Humanité présente ses condoléances à sa famille et à ses proches.