Le Maroc revient à l’Afrique par la grande porte et sans aucune bavure! Hormis quelques suivistes, encore empuantis par les facéties de leurs maîtres, la majorité écrasante des membres de l’Union Africaine lui reconnait non seulement son retour au «bercail», mais encense de surcroît sa place de choix dans l’envol du continent. Pour ce faire, il lui a fallu la vaillance et l’intensité de toutes ses constituantes pour parvenir à ce bel assentiment.

De long en large, le Souverain a jalonné une panoplie de terrains jonchés de brouilles pour débroussailler les résidus artificiels et prêcher la cause usurpée, des décennies durant. Fortement résolu à la justesse de ses prônes, le Roi a conquis le cœur et la raison de nombre de ses homologues, tous acquis à ces homélies légitimes. Au-delà de ces approbations traditionnellement avérées dans le camp proche, le périple royal harponne également, dans l’engouement et l’exultation, l’autre camp hostile pour y procréer un nouveau vivier d’alliances fécondes.

Un beau coup de maître que celui tramé, de bout en bout, par le Souverain dans les jachères africaines, longtemps trépignées par la junte algéroise, à des fins hégémoniques. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Désormais, la brousse piétinée repoussera sous de nouveaux auspices, fondés sur le respect et la coopération, en vue de refonder l’Afrique autrement ! L’adhésion au retour à l’enceinte africaine d’une grande nation du continent en est une parfaite démonstration.

Il était donc bien évident que notre pays, fort de ses atouts propulseurs, réintègre, dans l’éclat et la fierté, l’instance fédératrice, en dépit des coups mouillés que ne cessent de lui asséner les torpilleurs de paille. Le Maroc siège dans la demeure qu’il avait ardemment fondée il y a des lustres, au temps des figures de proue de la libération africaine. Il y siègera pour rectifier le tir et redorer le blason d’un continent mis en otage, à travers des visions nouvelles, orientées vers la paix et la solidarité et non vers la haine et la division.

Il est bien certain que notre pays, grâce à la détermination de son Roi et à l’unité de son Peuple, a surmonté cette première manche, avec grand panache. Il n’en demeure pas moins vrai que le chemin est long à parcourir pour la consécration de  notre intégrité territoriale et la prospérité du continent africain dont le Maroc, constituera dorénavant, l’un des artisans majeurs.