Enfin, l’AS Salé sur le toit de l’Afrique

L’ASS l’a fait. L’équipe de Salé a imposé sa loi, mercredi dernier à Radés, en Coupe d’Afrique des Clubs Champions de basketball organisée en Tunisie. L’ASS a remporté le titre dans le fief de l’Etoile Sportive de Radés sur le score de (77-69). L’autre équipe tunisienne présente à cette compétition, l’Union Sportive de Monastir a terminé en 3e place en battant le Sport Libolo d’Angola (77-74).

Pour remporter ce sacre, le premier de son histoire à la FIBA Africa Champions Cup 2017, l’AS Salé a réussi un parcours pratiquement sans faute lors des tours éliminatoires. A l’exception d’une défaite dans un match qui n’avait pas d’importance face aux champions de la RD Congo, l’ASS a remporté 7 victoires dont une contre l’équipe tunisienne avec laquelle elle va jouer la finale, celle de l’Etoile Sportive de Radés (78-71). Les autres victoires ont été réalisées contre les champions du Nigéria sur un score à l’Américain (112-83), d’Ouganda (91-81), de Mozambique (92-63) et d’Angola qui a participé avec deux équipes (81-78) et (97-86).

C’est ainsi qu’en finale, à cent pour cent maghrébine, l’ASS l’a confirmé d’une très belle manière en s’imposant devant les Tunisiens de Radés sur le score (77-69). Ces 8 points de différence comptent beaucoup dans un match décisif de basket surtout lorsqu’il s’agit d’une finale d’une compétition africaine et dominée dans le fief de l’équipe adverse. C’est ce qu’a réalisé l’ASS qui a largement mérité son titre bien qu’elle ait souffert lors des 2 premiers quarts temps perdus par (17-25 et 17-20) devant une formation tunisienne qui a fait preuve d’un jeu plus conquérant avant de céder par la suite.

L’ASS, grâce à son sang froid et sa maîtrise collective, est passée au rythme infernal en compagnie de son meneur, l’Américain Bradon Freeman. Ce qui lui a permis de rebondir et de reprendre le match d’une main de maître.

Les Slaouis dirigés par l’entraineur Said Bouzidi vont donc réaliser une véritable «remontada» pour gérer leur avance jusqu’au sifflet final, en renversant le score des deux derniers quarts à leur compte (24-17 et 19-07).

Ce titre de champion d’Afrique est donc une première pour  l’ASS et une deuxième pour le basket national après le sacre du club fassi, le MAS, en 1998. On a pratiquement attendu 20 ans pour que le basket de nos clubs retrouve le toit de l’Afrique sachant bien que les «Pirates Slaouis» avaient doublement frôlé le sacre continental en se contenant du dernier carré lors des deux années précédentes. La Troisième est donc bonne, toujours vers de lendemains meilleurs.

Pour terminer, disons que la grosse balle orange marocaine est en nette progression malgré certains différends entre dirigeants du bureau fédéral du basket national qui n’ont que trop duré tout au long des récentes saisons.

Aujourd’hui, l’ASS qui s’est imposé en Tunisie, un pays rodé en la matière de basket et qui est fort de ses infrastructures en omnisports, a bien confirmé que sur terrain le Maroc peut réussir beaucoup de choses positives…

Rachid Lebchir

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