Saoudi El Amalki

« Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez ! », prônait le philosophe français, Gaston  Bachelard. Ce volontarisme qui pourrait paraître excessif concordait à merveille dans l’actuel état d’esprit qui règne dans le collectif éperonné avec maestria par le chef de file régional. Cet entrain aiguillonné rubis sur ongle par le Programme de Développement Urbain, initié par le Souverain en 2020, vient d’être magistralement conforté par le Programme de Développement Régional, le seul à être plaidé avec éclat par son artisan lui-même et non par un bureau d’étude, tel à l’accoutumée, face au ministre de l’intérieur et ses proches du département et en présence du Wali de la région à Rabat. L’ébauche régionale adoptée en juillet à la session ordinaire pour une manne budgétaire de 37,7 milliards de dirhams, ambitionne de se munir d’une vision mettant l’élément humain au cœur de tous les intérêts, tout en sachant que la Région s’avère un acteur nodal de l’élaboration et l’application des programmes. Le maillage PDU et PDR est de nature à peaufiner une complicité de verve qui se tisse laborieusement dans les tissus pluriels de la région et son chef-lieu ardemment relooké en cette époque nuptiale. L’ambition est donc tellement débordante qu’on se donne trop pour en avoir peu, comme disait précédemment le penseur tricolore, sans pour autant cessé d’en faire encore davantage au sein du conglomérat régional, vent en poupe. Le PDU Royalement mis sur orbite en vue de faire éclore l’aspect Central et Métropolitain de la ville en pleine mutation, en corrélation avec un PDR Somptueusement mis à rude épreuve afin de fructifier tous les projets structurants et de fluidifier à bon escient, les convergences des politiques publiques, seront à coup sûr les leviers d’une dynamique ascendante au profit des territoires et des populations. « Les rêves donnent du travail ! », disait Paulo Coelho, l’illustre romancier brésilien à cet effet. On a bien l’impression que ce collectif dont la conjugaison d’efforts fait sensation est résolu à aller jusqu’au bout de ses rêves, ceux d’honorer ses missions à l’égard de toute une communauté, en quête des conditions de vie digne et prospère. On ne peut réaliser ces nobles rêves sans se mettre au travail tenace et méthodique, comme le préconisait le célèbre écrivain lusitanien. C’est la seule solution qui puisse donner lieu à la renaissance d’une cité longtemps laissée-pour-compte, mais hardiment ressuscitée de ses cendres.