La fin d’un mythe !

Une fois n’est pas coutume, Alger vient de mordre la poussière. Son «appendice» est, également, en passe de broyer du pain noir. Le sommet  du Conseil de Coopération du Golf (CCG) a récemment infligé une cuisante raclée aux deux nervis, en perte de repères.

Toutes les monarchies du Moyen Orient ont alors asséné une nouvelle claque aux militaires algérois, suite au communiqué final duquel ressortait leur position claire et sans ambages par rapport à notre question du Sahara, plus que jamais en net registre de persuasion sur la scène internationale.

On ne peut pas être, en fait, plus clair que cela. Au cours des travaux du Conseil, le propos était à la fois élogieux à l’égard de la dynamique marocaine et reconnaissant de la véracité de sa cause nationale. Le discours royal, encore plus véloce et rutilant, se passe de tout commentaire.

Une à une, les balivernes de la junte de notre voisin de l’Est s’étiole telles des cartouches mouillées dans le champ de la mascarade. Au moment même où la rébellion sécessionniste gangrène au sein des mutins kabyles. Dorénavant, l’émeute fait rage et se répand pour de bon.

On ne saurait insulter l’avenir indéfiniment ! Le régime d’Alger, au chevet de son moribond, est au pied du mur. Il ne pourrait non plus continuer à soudoyer une poignée de corrupteurs de l’Afrique noire comme de l’Amérique latine et d’acolytes onusiens.

Cette fois-ci, l’enjeu devient, de plus en plus, sérieux pour des galonnés en perte de vitesse. D’une part, leur rival marocain est complimenté de tous bords, aussi bien par les traditionnels que les nouveaux alliés. D’autre part, leur bateau prend l’eau de toutes parts et s’apprête à chavirer, l’hélice belliqueuse enlisée.

Il est bien évident que la logique martiale contraigne constamment les belligérants à poursuivre la guerre, même si on va droit au mur. Le cas de l’Algérie est bien révélateur puisque ses généraux n’ont jamais, depuis des lustres, cessé de ne jurer que par le conflit intestin.

Cependant, le peuple algérien éprouvé, mais, jusqu’ici soumis et résigné, est, sans doute là pour rectifier le tir d’un dérapage fatal. Saura-t-il le faire, en ces moments de panne militariste ? Le malaise populaire, la révolte amazighe, le néant directoire, l’impulsion marocaine, la prise de conscience universelle…sont autant de facteurs qui resserrent davantage l’étau sur cette garnison abattue de la caserne algéroise. Le message marocain est transmis à deux niveaux, continuellement ascendants. Tout d’abord, il n’a jamais eu de cesse de porter haut ses conquêtes aux plans institutionnel, démocratique, développemental, ce qu’on a appelé en permanence, le relèvement du front intérieur…Parallèlement, compte tenu de cette position de force et de la justesse de son intégrité territoriale, il s’est mis à détenir un discours offensif et à riposter avec rigueur à toute manœuvre malintentionnée de quiconque, y compris la plus haute autorité onusienne.

Saoudi El Amalki

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