Saoudi El Amalki
Après avoir retiré sa reconnaissance du Polisario, le Ghana, l’un des premiers pays africains à s’être leurré de l’illusion fictive, depuis plus de quarante ans, rallie enfin le camp de la justesse marocaine. Progressivement, le tapis de la menterie se fend de sous les pattes séparatistes et fait estomper un mirage de quasiment un demi siècle.
Une fatalité évidente qui échoit désormais sur la supercherie caduque de la junte algérienne et son pantin aux convoitises dissipantes. Ils sont aujourd’hui pas moins de treize pays du continent qui en ont fait pareil, dans le processus de raison qui se tisse, tambours battants, sur l’étendard de la légitimité cristalline de l’intégrité territoriale.
Toutefois, le retrait du Ghana de l’imposture dans laquelle il s’était mis il y a des lustres, n’est pas un fait fortuit, eu égard l’importance influente qu’il revêt sur la bannière méridionale du golfe de Guinée, en concomitance avec nombre de pays anglophones de l’Afrique.
En fait, sous l’emprise des monstres du continent, tel que le Ghana, l’étau se resserre au fil du temps, sur l’une des mystifications les plus odieuses de l’histoire africaine, fomentée par le régime militariste d’Alger. Il ne fait pas de doute que l’offensive diplomatique menée dans le gand de velours par le royaume en cette phase cruciale de la cause nationale, s’avère hyper performante dans la mesure où elle accumule des triomphes, l’un après l’autre, à travers l’approche pacifiste et persuasive pour conclure le règlement définitif de la problématique du Sahara qui, en vérité, n’en est pas une.
A présent, la cadence de l’évolution de ce différend artificiel est en passe de précipiter le dénouement de cette question qui n’a que trop duré. Au vu de cette nuée de désapprobation que les séparatistes et leur protecteur formellement abandonné par ses alliés, essuient auprès de la communauté universelle, sont amenés à quitter l’Union Africaine, une instance où il est honteux de siéger en tant qu’Etat puisqu’il n’en est pas un non plus.
Depuis que le royaume a récupéré son Sahara en 1975, suite à l’épopée populaire orchestrée par l’ingéniosité de Feu le Roi Hassan II, une batterie de projets structurants foisonnait sur ce territoire annexé de droit à la mère patrie pour devenir une constellation de fleurons multidimensionnels en apothéose. Après tant d’efforts et de sacrifices du peuple marocain, sous la conduite éclairée de la Monarchie, l’Algérie a-t-elle encore le culot de prétendre à un grain de sable des terres bénites du Sahara ? La soldatesque d’Alger se fourre bien le doigt dans l’œil et finira par se foutre une balle dans la tête pour annoncer la fin d’une dictature qui a beaucoup nui au voisinage et à son propre peuple laissé-pour-compte !