L’autre facette agricole!

Depuis la mise en application du Plan Maroc vert, on est tenté de soulever, à maintes reprises, une problématique de taille qui continue à tarauder une large frange de la classe laborieuse. On reviendra encore une fois sur cette question chronique des travailleurs agricoles. Le combat ouvrier pour le recouvrement des droits légitimes se poursuit de plus belle, aussi longtemps que le patronat refuse de se rendre à l’évidence.

A titre indicatif, on citera, dans ce sens, la situation critique des ouvrières et des ouvriers des sociétés du Souss à Chtouka Ait Baha ou à Taroudant, où ils se manifestent dans plusieurs points de ces zones, connues pour l’abondance de l’activité agricole.

En effet, des dizaines de manifestants relient les communes respectives pour crier leurs malheurs. Fort indignés devant l’indifférence de leur employeur, les ouvrier sont énergiquement protesté pour la régularisation de leur situation et la concrétisation de leurs cahiers revendicatifs au sein des unités de production sises à la région.

Toujours en colère, les manifestants réagissent à chaque fois sans provoquer de casse, et se donnent rendez-vous pour de longs sit-in si l’administration demeure impassible face à leurs droits légaux.  Les manifestations qui s’insèrent dans la multitude de démarches ouvrières connaissent, en général, un engouement dans les milieux des travailleurs qui n’en peuvent plus devant les pressions de la direction des fabriques, mais également des autres intervenants et des services extérieurs concernés.

Cette situation devient de plus en plus criarde si l’on sait que les entreprises agricoles aussi bien marocaines qu’étrangères ne cessent de mener la vie dure aux ouvriers devant le mutisme total des responsables. Il serait alors consciencieux et humain de prêter attention aux doléances de cette classe ouvrière dans le cadre des lois de travail en vigueur ; d’autant plus que la conjoncture sociale de ces travailleurs nécessite un grand intérêt.

La région de Chtouka Ait Baha, en particulier,  est considérée comme un bastion de l’agriculture de l’export dont les ouvriers jouent constamment un rôle prépondérant sans que ces derniers profitent de leur effort colossal dans le développement de la productivité qui se hisse au plus haut degré en termes de qualité et de traçabilité. Il est donc temps de régulariser cette situation critique dans l’équité et la justice sociale, au lieu de laisser les patrons s’enrichir aux dépens de la sueur des travailleurs.

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