Le PPS face à la corruption et aux corrupteurs

Election législative partielle à Khouribga

Il semble que la mafia et les loups des élections ne baissent pas les bras à Khouribga. Après le scrutin de 2021, les partis de la majorité  ont fait feu de tout bois pour amputer le PPS de l’unique siège parlementaire remporté parmi les 6 de cette circonscription.

Pire encore, ce n’est pas un candidat rival (ou le président de la Chambre des représentants) qui conteste l’élection du député PPS Abdessamad Khanani, mais ce sont « des électeurs » ou encore «  ceux qui en ont intérêt » comme le veut la loi… qui ont « décidé » de saisir la Cour Constitutionnelle pour destituer le député de l’Opposition, pourtant élu avec plus de 9% des voix et près de 12 000 voix.

Le député PPS était également visé en tant que président de la commune de Boujniba et tout sera fait pour monter des procédures judiciaires sur mesure… pour nuire au PPS dans la région.

Il faudra dire que la campagne électorale, actuellement en cours pour le scrutin du 22 octobre, se déroule dans un climat délétère instauré par la coalition parlementaire de la majorité qui n’a rien à voir avec la pratique démocratique supposé être saine et garantissant la compétition électorale loyale.

L’objectif des dinosaures locaux des élections ont fait feu de tout bois pour obtenir la condamnation du président de la commune de Boujniba pour des motifs fallacieux et obtenir que même le pourvoi en cassation a été rejeté…

Leur objectif est de s’accaparer d’un siège parlementaire supplémentaire, en recourant à tous les moyens illégaux possibles et imaginables.

C’est la sainte alliance entre les forces de l’argent et du pouvoir qui légalisent tous les interdits et tolèrent tous les écarts et violations des lois. Loin de tout contrôle ou reddition des comptes..!

C’est ce que la société civile et les activistes au sein des réseaux sociaux ne cessent de dénoncer, en s’opposant au chantage exercé par le président de la région de Béni Mellal-Khénifra sur les présidents de communes soumettant leur bénéfice des programmes de la région au soutien de son candidat préféré de la majorité à l’élection législative partielle du 22 octobre.

Plus concrètement, toute commune qui refuserait de soutenir le candidat favori du président de la région  sera privée des projets liés à l’approvisionnement en eau potable. C’est ce qui a, d’ailleurs, soulevé l’ire des militants de la société civile et des citoyens honnêtes et, au-delà, de l’opinion publique locale.

A Khouribga, comme à Boujniba, ce chantage provoque désapprobation et dégoût, y compris parmi les élus !

Au point que l’opinion locale s’interroge sur l’hystérie qui a atteint cette majorité  opportuniste qui lorgne le siège détenu par Abdessamad Khanani à n’importe quel prix et combat tout autre candidat en dehors de la bande et qui n’est pas de mèche avec elle…

Pour elle, tous les moyens sont bons pour poursuivre son hégémonie, renforcer son influence et son contrôle sur la région et continuer à s’emparer de ses ressources et projets, pour réaliser des intérêts personnels et égoïstes.

Mais pour le PPS, le combat ne fait que continuer contre les opportunistes de tous bords.

Le PPS ne renonce pas, face aux attaques et aux calomnies. C’est le camarade Hamza Khanani, qui prend le relai du combat contre les corrompus et corrupteurs. Il brigue le siège de député, vacant aujourd’hui, avec le soutien des citoyens et des citoyennes dignes et courageux qui osent s’opposer à l’atmosphère mensongère et mafieuse qui prévaut à Khouribga.

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