Accès aux concours de l’enseignement
Le plafonnement à 30 ans de l’âge d’accès aux professions de l’enseignement est une mesure discriminatoire, qui va à l’encontre du climat de détente recherché dans le secteur de l’enseignement, indique le député Ahmed Abbadi, membre du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants, selon lequel l’âge n’est pas un critère objectif pour mesurer la compétence du candidat.
Dans une question écrite au ministre de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, le député rappelle que le secteur a annoncé l’organisation d’un nouveau concours, ouvert aux titulaires d’une licence en économie et en droit français, et aux titulaires d’une licence en mathématiques, informatique et physique. Le ministère a toutefois maintenu la condition de limiter l’âge des candidats au concours à 30 ans.
Le député rappelle aussi que tous les cadres du ministère, y compris ceux qui ont été embauchés conformément aux dispositions de la loi n° 07.00 portant création des académies régionales de l’éducation, se sont vu accorder le statut de fonctionnaires, une mesure qui a contribué à renforcer le climat de détente dans le secteur.
Avec cette mesure, ajoute-t-il, en pratique et juridiquement, l’âge de 40 ans est la limite d’âge pour accéder aux professions de l’éducation et de la formation, comme les autres secteurs publics qui exigent l’âge de 40 ans, qui peut être prolongé jusqu’à l’âge de 45 ans.
Dès lors, nous vous interrogeons sur les raisons de ce recul et de cette discrimination inacceptables à l’encontre de milliers de jeunes diplômés de plus de 30 ans, sachant que le critère de l’âge n’est pas un critère objectif pour mesurer la compétence du candidat, précise Abbadi.
TM