Encore une fois, notre pays fait montre de son attachement aux valeurs humaines les plus profondes. Après le coup de cœur de 2014 où il avait régularisé quelques 25 000 migrants, il revient, dès aujourd’hui, à rééditer l’identique action pour un nouvel effectif quasiment de la même taille.
La politique migratoire que mène le royaume, depuis déjà des lustres, ne fait donc que s’illustrer, de la manière la plus éclatante, au même titre que ses multiples actes de révérence qu’il ne cesse de mettre en œuvre à l’adresse des peuples africains plus reculés soient-ils.
Cette nouvelle vague d’intégration des ressortissants du continent au Maroc s’insère également dans une démarche de renforcement du principe inaliénable des droits humains et dans le cadre d’une politique solidaire authentique. En revanche, on déplorera, non sans indignation, que d’autres n’ont pas froid aux yeux de s’adonner, sans scrupule, à des pratiques exécrables en direction des migrants subsahariens. A partir des critères d’éligibilité de nette convenance, tel que conçu et mis en application précédemment, en direction des demandeurs de la normalisation de résidence en terre marocaine, les autorités compétentes s’attellent donc à cette nouvelle opération inclusive, tout en récusant énergiquement le traitement indigne auquel sont soumis les migrants africain, sous d’autres cieux.
A la différence des procédés césariens dont fait appel la junte algéroise à l’égard des migrants africains, notre pays entame cette seconde initiative, en mettant en place toutes les dispositions idoines aux postulants pour s’établir et s’intégrer dans les conditions les plus appropriées. La question des droits de l’homme que les ennemis de la cause nationale de notre pays remettent, à tort, en cause, toutes les fois qu’il s’agissait de mettre au pilori notre requête légitime au niveau des instances internationales, est manifestement mise à contribution, non pas exclusivement envers nos compatriotes, mais pareillement vis-à-vis des migrants subsahariens.
Notre pays donne ainsi la preuve à qui veut l’entendre que son combat farouche pour l’instauration effective des droits de l’homme, n’est nullement un slogan vain ni creux, depuis déjà des lustres, notamment au moment où il s’est engagé résolument à se réconcilier avec son passé lugubre, à ce propos. Certes, le chemin menant à ce stade culminant n’est point linéaire ni dénué d’embûches. Bien au contraire, c’est une lutte de longue haleine à laquelle s’ingénient, sans répit, les patriotes et les progressistes de la nation.
Cette deuxième phase d’intégration de migrants subsahariens, estimés à plus de 20 000 personnes, ne fait conforter cette valeur ontologique qui fait de notre pays non seulement un havre de tolérance et d’accueil, mais aussi un espace où la réforme multiforme prend forme et aspire progressivement au meilleur.