Pour une dynamique qui s’installe pour de bon dans la région Souss Massa, depuis ces tout derniers temps, le concept qui convient le mieux à cet élan prometteur, c’est plutôt du volontarisme synergique. Il est bien clair que les investissements publics constituent, aujourd’hui, un élément clé de la croissance globale, ce à quoi s’attellent les décideurs de la région dans l’agressivité et l’offensive. Mais, la conjoncture nationale actuellement, due en partie, à la fracture criarde au sein de l’exécutif, ne cesse de faillir en matière de coups de pouce incitatif en direction des régions agissantes et au potentiel reconnue, comme sus mentionnée. En effet, Il est question d’un fait paradoxal. D’un côté, c’est une économie diversifiée, ce qui est une bonne chose, qui ne dépend pas d’une seule ou deux ressources. Une agriculture qui se déploie tant bien que mal, avec toutes ses contraintes climatiques et structurelles. Une industrie tout à fait modique et limitée. Un secteur tertiaire qui s’est beaucoup développé sur les dernières années, il faut bien le dire. Un commerce extérieur avec des déficits importants, mais qui n’est pas dépourvu de dynamisme. Un tourisme qui se cherche, en dépit de ses opportunités. Bref, un pays potentiellement en continuelle effervescence…Toute cette panoplie de paradoxes regroupe un certain nombre de points forts, mais beaucoup de fragilités et d’insuffisances sur les régions. A vrai dire, il y a des choses qui ont été faites et sont très importantes telles que l’assainissement des finances publiques, une maîtrise relative de l’inflation, un redéploiement vers le social, notamment dans les domaines de santé, d’habitat, d’éducation, de désenclavement du monde rural… Mais il y a beaucoup de vulnérabilités et des déficits saillants : Les réserves de change sont en train de s’estomper et les investissements directs étrangers qui avaient pris une tendance à la hausse sont en train de reculer nettement de même qu’on note une augmentation du chômage au cours des dernières années… La crise est celle du capitalisme, elle est mondiale. Cela est évident et les indicateurs la confirment tant au niveau des politiques entreprises. C’est une crise qui est mondialisée et n’est pas seulement financière, elle est également au niveau de l’activité industrielle, de l’augmentation du chômage, de la destruction de tissu industriel et de la destruction du tissu social. L’ampleur de la crise est énorme ! Le document du congrès en explique l’impact aussi bien sur les classes moyennes que sur les classes populaires. Au niveau du Maroc, les retombées se sont faites à travers quatre canaux : le premier canal porte sur le repli de la demande étrangère de biens et services adressée au Maroc, le deuxième concerne une réduction de l’export étant donné la crise chez nos principaux voisins, le troisième canal porte sur la baisse des recettes touristiques et qui est une baisse toute relative puisqu’il y a eu augmentation du nombre de touristes, mais les recettes touristiques n’ont pas suivi dans les même proportions et le ralentissement des transferts des ressortissants marocains à l’étranger qui sont les premiers touchés par la crise dans les pays où ils travaillent… L’autre canal, c’est celui de la pénurie des investissements directs extérieurs et sur lesquels le Maroc focalise sa stratégie.