Les relations entre Abou Dhabi et Rabat sont «excellentes, spéciales et exemplaires»

d’Etat aux Affaires étrangères de l’EEAU.
En réponse à une question d’Al Bayane lors d’une conférence de presse, le chef de la diplomatie émiratie a assuré que le programme de soutien, doté de cinq milliards de dollars qui est mis en marche dans le cadre du développement des relations entre le Maroc et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) constitue un «premier pas» dans la concrétisation des projets prévus. La panoplie des initiatives en faveur du développement des relations bilatérales, les engagements pris au sein du CCG et les fréquentes visites des hauts responsables des deux pays témoignent du bon moment que traversent les relations maroco-émiraties, a souligne Gargach.
Le même constat a été fait un jour auparavant par Mohamed Omar Abdallah, président du département émirati du Développement économique, qui avait tenu à préciser que le volume des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays ne «cesse de progresser». D’ailleurs, a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec les médias internationaux venus de plusieurs pays à l’occasion du 42e anniversaire de la naissance l’Union des Emirats, que les relations de partenariat entre Rabat et Abou Dhabi sont «exemplaires» du fait qu’elles sont «diversifiées, positives et globales». Elles embrassent également tous les domaines de la coopération dont le tourisme, les investissements, l’énergie, la pétrochimie et les énergies renouvelables.
Pour sa part, le gouverneur de la banque centrale de l’EEAU, Soltane Nasser Al Souaidi, a précisé que son institution soutient l’investissement dans les petits et moyens projets au Maroc. Il n’existe pas de «conditions préalables» pour que les entrepreneurs émiratis fructifient leurs affaires dans ce pays, a-t-il précisé. En tout cas, le système fiscal marocain est «ouvert» et encourage tout type d’investissement dans les secteurs aussi bien sociaux que productifs, a-t-il indiqué. Le système bancaire de l’EEAU encourage, en fait, le financement des projets de «l’économie réelle» grâce aux avantages accordés aux investisseurs. De même, «nous encourageons l’installation de banques islamiques émiraties au Maroc», pays qui a effectué de «grands pas au niveau de la généralisation des services bancaires, du financement des projets et de la promulgation de textes législatifs pour donner une impulsion à l’investissement», a poursuivi le gouverneur de la banque centrale de l’EEAU.

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