Participation distinguée de la Jeunesse Socialiste

Forum-débat autour du PC chinois

M’Barek TAFSI

Les bonnes relations sino-russes est un atout de taille pour trouver une issue pacifique à la crise entre la Russie et l’Ukraine, au moment où l’Occident a échoué dans ses tentatives à mettre fin à la guerre, indique la Jeunesse Socialiste, une organisation progressiste de gauche,  parallèle du Parti du Progrès et du Socialisme.

Dans une contribution, présentée mercredi 16 mars, à un forum-débat, organisé à l’initiative du département des relations extérieurs du comité central du Parti Communiste chinois autour du thème « le PCC à l’heure actuelle » avec la participation d’intellectuels, de journalistes et de partis politiques dans les pays arabes, l’organisation marocaine de la JS a souligné que le monde est sur le point de connaitre de grands changements géostratégiques des suites de cette crise entre la Russie et l’Ukraine et de la menace de recourir à l’arme nucléaire.

Selon la JS, la Chine a un grand rôle à jouer pour faire éviter au monde le pire et pousser vers l’établissement de relations internationales plus justes, plus équitables et plus équilibrées, fondées sur le respect mutuel et la coexistence pacifique.

Le pays du milieu a également un rôle à jouer pour contourner la politique hégémoniste poursuivie par l’Occident, sous la houlette des Etats Unis d’Amérique, qui provoque les conflits et les tensions et qui se fonde sur la domination, la mainmise et l’approche de deux poids deux mesures. 

La relation entre démocratie et développement et dialectique

Traitant de la thématique d’une session d’études relative à la relation entre démocratie, développement, responsabilité et rôle des partis politiques, des intellectuels et des médias, l’organisation de la Jeunesse Socialiste a rappelé qu’il convient de distinguer entre trois thèses.

La première vision part du principe que la priorité doit être donnée au développement avant la démocratie, alors que la deuxième soutient qu’il faut donner la priorité à la démocratie avant le développement.

Quant à la troisième thèse que soutiennent la Jeunesse Socialiste et le Parti du Progrès et du Socialisme, elle s’appuie sur le fait que la relation entre l’édification démocratique et la dimension développementale est de nature dialectique. Il est impossible de prioriser l’une ou l’autre. Elles vont ensemble et constituent les deux faces d’une même pièce de monnaie, car il ne peut y avoir de démocratie sans développement et de  développement sans démocratie.

D’après cette conception, en œuvrant pour la libération des personnes et le respect de leur dignité et de leurs droits, l’Etat démocratique motive ses ressortissants et les encourage à libérer leurs énergies créatives et devenir plus performants dans la société. Le système démocratique permet aux membres de la société de participer à la prise de décisions. Ce qui permet finalement à l’Etat de tirer profit de toutes les capacités humaines pour les exploiter dans l’œuvre de développement, la confection et la réalisation des projets et du bien être et de la prospérité pour tous.

A travers la mise en œuvre de la démocratie, la société se donne les moyens nécessaires à la promotion en son sein des valeurs de la justice, de l’équité, de l’égalité et de la transparence.

Malheureusement, souligne l’organisation, au sein du monde arabe et au Maghreb en particulier, il ne peut y avoir de développement sans règlement de la question palestinienne et sans respect de la souveraineté de tous les Etats et de leur intégrité territoriale, étant donné que la sécurité et la stabilité sont la condition sine qua non pour toute œuvre de développement et de prospérité.

Ce qui n’est pas le cas dans certains pays arabes et au Maghreb, où l’on tente toujours de mettre en œuvre des projets séparatistes hérités de l’époque coloniale et qui visent le pillage des ressources naturelles des peuples de la région. Ce qui empêche l’établissement de bonnes relations de coopération mutuellement avantageuses, selon la JS.

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