Car, après la phase de l’alternance consensuelle, qui a permis des acquis certes et soigne l’image de marque du Maroc, mais qui a été marquée aussi par des ratages, le PPS entend passer à la vitesse supérieure. Il veut insuffler une nouvelle dynamique à la transition démocratique, par l’introduction d’une nouvelle génération de réformes.
Le rythme accéléré voulu par le Parti est justifié par la persistance de déficits démocratiques, malgré les réalisations concrétisées depuis l’avènement de l’alternance.
Cette démarche d’accélération est sous tendue par une approche basée sur un « nouveau contrat politique » entre les opérateurs politiques, dont la finalité est la modernisation du champ politique et la réalisation du progrès multiforme.
Le PPS estime que l’étape de l’heure est celle de la normalité politique, processus par lequel une mise à niveau politique doit se faire, selon les règles de l’art, pour aller de l’avant vers une démocratisation plus substantielle. Cela s’entend sur le plan de l’Etat de droit et l’implication citoyenne, responsable et entière.
Par ce projet politique, pensé en interne mais enrichi par l’apport de démocrates et de modernistes, le Parti du progrès et du socialisme se distingue, en tant que force de propositions, et tend une perche à la gauche, malheureusement trop divisée, pour poursuivre le combat, dans la diversité certes mais surtout dans l’unité d’action.
Ce projet, mobilisateur, ne pourra aboutir sans des alliances entre les forces concernées par l’accélération du rythme du changement, qui, heureusement, a la même définition pour les principales formations de la gauche marocaine.
Il faudra dire que les assises nationales du PPS, un véritable événement politique et national, ne manqueront pas de lancer un appel dans ce sens à ses alliés stratégiques : la Gauche, la Koutla démocratique et tous les démocrates et les modernistes.