A la demande du CDC africain
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, vendredi, le report de la 4è édition de la Conférence internationale sur la santé publique en Afrique, prévue initialement en novembre 2024 au Maroc, suite à une demande officielle adressée au gouvernement marocain par le directeur général du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Jean Kaseya.
Dans le cadre de sa visite officielle au Maroc, effectuée ce vendredi et durant laquelle il a rencontré le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, M. Kaseya a souligné que le continent africain fait face à de graves défis sanitaires à cause de l’épidémie de la variole du singe (Mpox), enregistrée dans plusieurs pays africains, dont le Maroc qui a annoncé la détection du premier cas de ce virus, indique un communiqué du ministère.
Selon la même source, M. Kaseya a fait observer que la maitrise de ce virus requiert des efforts intenses et une coopération internationale, au vu de la situation sanitaire actuelle.
Il a, dans ce contexte, présenté une demande officielle au gouvernement marocain pour le report à l’année prochaine de la 4ème édition de la Conférence internationale sur la santé publique en Afrique, afin de prioriser la lutte contre cette crise sanitaire, précise le communiqué.
Tout en affirmant comprendre cette demande, le ministère de la Santé et de la Protection sociale, qui soutient pleinement la décision du report de cette conférence, réitère l’engagement du Royaume, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à poursuivre le renforcement de la coopération dans le domaine sanitaire avec les pays d’Afrique et les partenaires internationaux, dans le but de soutenir les efforts fournis visant à faire face aux crises sanitaires et à atteindre la souveraineté sanitaire au niveau du continent africain.
Le ministère fait savoir que la nouvelle date de la conférence sera annoncée ultérieurement, en coordination avec l’Union africaine (UA) et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.