Certains pays en dehors de l’Afrique sont tout aussi concernés par cet «exit» à l’instar de la Suède, la Nouvelle Zélande et la Grèce…Le groupe compte rester uniquement dans quelques pays dont l’Afrique du Sud.
Les spéculations vont bon train quant au désengagement de Shell de 21 pays d’Afrique dont le Maroc. Cette annonce datée du 1er avril 2010 en a fait des mécontents assurément. Estimée entre 18 et 20 milliards de dollars, la Société Shell représente, en effet, une grande valeur. D’où justement la grogne enregistrée de la part de leur personnel. Pour les employés marocains de Shell, ils revendiquent, entre autres, 7 mois de salaire par année travaillée comme participation à la plus-value de vente pour tout le personnel de Shell, en plus de la préservation des acquis et des avantages…
Mais le géant pétrolier ne, semble-t-il, pas l’entendre de la même oreille. En fait, pour stopper net les rumeurs qui circulent concernant la vente de la Société Shell du Maroc, le vice-président communication Shell Africa, Mohamed Phaldiekalam, s’est déplacé à Casablanca pour la circonstance et est catégorique : aucune menace d’aucune sorte ne plane sur les employés de Shell Maroc et leurs droits seront protégés selon la loi en vigueur. «Il s’agit d’une stratégie globale du top management de Shell qui souhaite se retirer de quelques pays mais ce n’est pas spécifique à l’Afrique puisque même la Grèce, la Suède, la Nouvelle Zélande…sont concernés. En aucun cas, Shell Group n’est en train de faire de la discrimination vis-à-vis des employés africains et particulièrement les Marocains. Ce n’est pas un scénario catastrophe, mais encore une fois, il s’agit d’une stratégie globale…», tonne-t-il.
Il est évident que le personnel de SSDM angoisse et panique. A ce sujet, M. Phaldiekalam rassure encore et garantit que la transaction se fera avec un transfert des obligations que l’acheteur se devra de respecter selon la loi marocaine.
Ces propos, qui viennent donc du vice-président communication Shell Africa interviennent suite aux rumeurs véhiculées par plusieurs médias. Dans la foulée, un document circule sur Internet, duquel on peut aisément extraire les revendications du personnel. «C’est une manifestation claire et nette de la colère des employés du groupe dans le continent, c’est sûr ! Mais il faut savoir que le nouvel acquéreur ne fera que prendre le relais et ne pourra donc pas modifier les termes et conditions des contrats des employés. Ainsi, ces derniers pourront préserver leur emploi.», a-t-il assuré.
Certes, ajoute-t-il, ce qui a mené les employés à conduire des manifestations et des sit-in dans plusieurs pays, c’est justement le sentiment d’insécurité.
Nabil Medkouri, DG de la division Gaz SSDM, a quant à lui, assuré que très prochainement il sera procédé à un appel d’offres pour intéresser les acheteurs potentiels pour éventuellement céder en plusieurs blocs le tout. Plusieurs groupes sont en lice donc pour essayer de décrocher Jackpot !