Spécialisé dans l’intégration de solutions informatiques des infrastructures stratégiques de production et de sécurité, la société Axeli, en collaboration avec l’Association des Utilisateurs des Systèmes D’Information Au Maroc (Ausim), a organisé jeudi 14 février à Rabat un séminaire sous le thème sera le «Big Data».
L’événement a été l’occasion pour les différentes entreprises présentes, à savoir Kaspersky, Dell, Symantec, VMWare, Controlup, f5 et Veritas, d’exposer les dernières tendances du monde informatique et de partager leurs expériences dans le domaine. Une rencontre qui a réuni les différents acteurs du monde de l’informatique, permettant ainsi à tous les présents de s’informer par rapport au concept «Big data» et comment il permet de s’adapter aux évolutions que connaît le monde digital. Une pratique qui s’est développée rapidement, notamment durant le 21e siècle. «Le Big data est un concept et non pas une solution. Ce concept a fait ses preuves dans les pays occidentaux. Quelques Etats l’ont adopté pour être plus productifs et compétitifs. Au Maroc, quelques organismes adoptent ce concept, mais cela reste insuffisant compte tenu de l’importance et la portée de cet outil», fait savoir Abdelali Laabi, DG de la société Axeli, société spécialisée en services informatiques et infogérance, dans son mot de bienvenue.
Pour ce qui est du Maroc, Jean Michel Huet, expert en digital et conseiller en Management, estime que le pays s’est beaucoup développé dans ce sens durant les 20 dernières années : «Le Maroc a l’avantage d’être un pays assez développé économiquement, c’est l’une des plus fortes pénétrations en Afrique en termes d’accès télécoms. Après la 4G, on commence à avoir des réflexions sur la 5G, donc le pays est plutôt à la pointe. Par contre, il y a d’autres domaines où le Maroc est en retard, je pense notamment au paiement mobile, l’Afrique subsaharienne est largement supérieure de ce côté-là», souligne Jean Michel Huet. Ainsi, l’Afrique vit une révolution technologique rapide : «Il faut savoir qu’il y a 15 ans, seule 3% de la population du continent africain avait accès à un téléphone. Aujourd’hui, c’est 70%. Cette évolution formidable, la France l’a fait en 90 ans», ajoute-t-il.
Lors du séminaire, Jean Michel Huet n’a pas manqué de faire une séance dédicace à l’ensemble des invités au séminaire pour son livre «Le digital en Afrique» sorti en 2017.
Le Big data est un phénomène considéré comme l’un des grands défis informatiques de la décennie 2010-2020. Ainsi, il représente une des nouvelles priorités de recherche et développement pour les experts et spécialistes de l’univers technologiques. Et pour mesurer l’ampleur et l’avenir rayonnant du concept «Big Data», le rapport publié en 2018 «Global Big Data in Healthcare Market-Analysis and Forecast», affirme qu’en 2017, le marché du Big Data dans le secteur de la santé représentait 14,25 milliards de dollars. Le rapport estime que d’ici la fin de l’année 2025, ce marché pourrait atteindre une valeur de 68,75 milliards de dollars.
Zaynab Dhimene