Un crime infâme à Saïdia !

La communauté franco-marocaine a été récemment scandalisée par l’acte odieux dont ont fait montre la garde-côte algérienne dans les frontières maritimes avec le voisin de l’est, à proximité de Saïdia.

Alors que des estivants se baladant avec leurs jet-Sky, à la tombée de la nuit, tellement séduits par la splendeur du site marin, ignorant qu’ils franchissaient la ligne séparant les deux nations voisines, des bourreaux  qui n’attendaient que de telles aubaines, ont tiré sur le tas à bout portant, abattant deux vacanciers et arrêtant le troisième qu’ils mettaient en taule. Le frère de l’un des abattus prenait la fuite. Ce fait prémédité suscitait illico un profond écœurement au sein de toute la population du coin et l’ensemble des citoyens maroco-français puisque les victimes furent des binationaux.

Il est bien vrai que, par mégarde, les randonneurs ont enjambé les eaux territoriales de ce pays d’à côté, fort emportés par l’immensité marine. Mais, est-ce une raison pour que les tortionnaires commettent froidement ce crime d’une barbarie extrême ? Ils auraient bien dû s’interdire d’y souiller les mains assassines, en rappelant à l’ordre, face à cette escapade aventureuse, les contrevenants et les orientant de manière plus policée et civilisée.

Or, cette tuerie immonde dévoile une fois de plus, la haine profonde et l’acrimonie criarde, perpétrées par les Autorités du régime algérien sur des promeneurs innocents, occasionnant le trépas de deux cibles et la captivité de leur compagnon. Le comble dans cette question immorale et crapuleuse, les sanguinaires n’ont pas rapatrié jusqu’ici l’une des dépouilles à sa famille pour qu’elle ait droit à l’inhumation comme le veulent le rituel et la tradition, si rapidement après tout décès.

Il est donc bien clair que ce forfait innommable, dicté par des règlements de compte exogènesvont à l’encontre de toute moralité vis-à-vis de la sacralité de la mort et du bon voisinage. En principe, dans des circonstancesautres, empreintes de scrupule et d’humanisme, cet abject incident aurait pris unetournure différente,  marquée d’assistance et d’orientation à l’adresse de l’inadvertance des jeunes égarés, en vue de les aider à rebrousser chemin et regagner la ville orientale.

Mais, il s’avère que l’obstination à garder cet esprit revanchard envers le Maroc est tellement aveuglant que tous les services de la junte ne font plus la part des choses, car tout est pour eux, Sahara et rien que Sahara, à l’image des gouvernants qui ne cessent de parler de Sahara n’importe où, même si le sujet est bien autre !  Feu Hassan II avait bien résumé cet état insolite de notre voisin de l’est en disant : «Nous n’attendons pas du monde qu’il reconnaisse notre Sahara marocain. Nous voulions plutôt que les gens sachent avec quels voisins Dieu nous a réunis !».

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