Saoudi El Amalki
« Je pense, donc je suis »,confiait Descartes dans son Cogito.Selon la présente citation, on pourra tout renier sauf le fait qu’on saura mener une réflexion, preuve de l’existence. A priori,la tendance devrait concerner d’autres domaines, comme l’aurait également brandi, Roosevelt, ancien président étasunien : « J’ai peur, mais j’y vais ».Aussi va-t-on jusqu’à dire à propos de maniaque de travail : « Je bûche, alors je me satisfais ». La notion du boulot se raréfie surtout dans les milieux de centres de décision où la rente et la prévarication sont de mise.Pasteur, le conquistador du vaccin à toutes épreuves, s’est illustré en sourcilleux de besogne, au point de se culpabiliser en cas de paresse. « Quand je perds une heure de travail, il me semble que je commets un vol envers l’humanité ! », révélait le concepteur français de la pasteurisation du 19ème siècle.Nombre de partisans du labeur foisonnent à la vie publique, sans aucun fard ni fanfare. Ils mettent le pied à l’étrier, la main à la pâte et se fondent au four et au moulin. On s’y prend avec ferveur et tonicité, sans relâche ni répit, dans les plus ardues des tâches. Depuis son débarquement sur la capitale du Souss, il se démenait comme un beau diable, déblayait les talus, remblayait les fossés et balayait les ivraies dans les issues. Il jalonnait les sentiers battus des ultimes sursauts du Projet Royal et conquérait les novations fastueuses de la cité en pleine floraison. Vent en poupe, il menait son collectif prêt à suivre la même vitesse de croisière effrénée, empruntée par le chef de file, en vue d’honorer la place Centrale que le Souverain voudrait ancrer dans la nouvelle métropole de choix, en construction avérée. La seule devise pour y parvenir aux délais en vue, ne soit autre que le travail ininterrompu, dans le plus infime détail, de manière à s’en ressentir satisfait et considéré, exactement tel que le conçoit le nouveau venu, tout feu tout flamme. L’écrivain français de Langres, Denis Diderot, dit un jour : « Le travail, entre autres avantages, à celui de raccourcir les journées et d’étendre la vie ». En fait, la première station balnéaire du royaume jouit de l’aubaine d’avoir sur son azur,désormais, une flamme illuminée qui ne s’éteint jamais, puis qu’elle se régénère de l’engagement et la conviction de son auteur !Le travail s’avère l’issue salvatrice de toute chevauchée vers le développement.