Clôture du Projet de préservation des mosaïques de Volubilis
Le projet de préservation des mosaïques historiques du site archéologique de Volubilis, fruit d’une collaboration entre l’ambassade des Etats-Unis et l’association ifkr pour l’éducation sur l’environnement et le développement durable, avec le soutien du ministère de la Culture, a été clôturé mercredi.
Une cérémonie marquant l’achèvement officiel de ce projet de 189.000 dollars visant à préserver les mosaïques historiques de ce site historique, a été ainsi organisée en présence notamment de Aimee Cutrona, Cheffe de Mission adjointe de l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc, du directeur régional de la culture à Fès-Meknès, Fouad Mehdaoui et des membres de l’association Ifker pour l’éducation sur l’environnement et le développement durable, en charge du projet.
Lancé en 2022, le projet s’est concentré sur la restauration et la préservation des mosaïques historiques des 2e et 3e siècles inspirées de la mythologie gréco-romaine en particulier la Maison d’Orphée à Volubilis et des dizaines de panneaux de mosaïque du site de la cité romaine ancienne de Banassa, actuellement entreposés à Volubilis.
Le projet a permis, par ailleurs, de former des artisans locaux à la restauration et à la préservation des mosaïques visant à créer des moyens de subsistance durables dans la région.
« En tant que partenaire et allié indéfectible du Maroc, nous envisageons une collaboration continue pour préserver notre patrimoine commun et favoriser la prospérité des générations futures », a souligné Mme Cutrona qui intervenait lors de la cérémonie de clôture.
Mme Cutrona qui a souligné l’importance de volubilis, « un site emblématique de la riche histoire du Maroc », a indiqué que les USA via le Fonds des Ambassadeurs américains pour la préservation culturelle sont honorés d’avoir contribué à la préservation des mosaïques de la Maison d’Orphée à Volubilis et des panneaux de mosaïque du site de la cité romaine ancienne de Banassa.
Elle a mis l’accent sur la valeur ajoutée de ce projet en matière de promotion du patrimoine local et de création d’opportunités économiques en faveur des populations locales.
Dans une déclaration à la MAP, Mostapha Atki, membre de l’association ifkr pour l’éducation sur l’environnement et le développement durable a fait savoir que la restauration de ces mosaïques a permis de les débarrasser du ciment, utilisé dans des opérations de réhabilitation antérieures, étant donné que cette matière endommage le patrimoine en général, et les mosaïques en particulier, en réparant les fissures dont souffre le sol, ajoutant que cette opération a été réalisée par des experts marocains.
En parallèle, a-t-il indiqué, des actions de formation à la restauration du patrimoine et de sensibilisation à la préservation de cet héritage ont été organisées au profit des acteurs et étudiants de la région.
L’Ambassade des États-Unis au Maroc a financé, indique-t-on, des dizaines de projets de préservation du patrimoine culturel dans le Royaume à travers le Fonds des Ambassadeurs américains pour la préservation culturelle pour un montant total dépassant le million de dollars, allant de la restauration de parties de la Kasbah El Mehdia près de Kenitra à la création d’archives cinématographiques à la Cinémathèque de Tanger.
Le projet de Volubilis a été financé par un fonds spécial dédié à la célébration du 20e anniversaire du Fonds des Ambassadeurs américains pour la préservation culturelle, établi par le Congrès américain en 2001 pour préserver un large éventail du patrimoine culturel dans le monde.
Le site touristique et archéologique de Volubilis est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est un exemple vivant du patrimoine matériel et immatériel du Royaume.
