Poésie
Par Aziz Laafou
On peut admirer un roman, un recueil de poésies, loin de notre réalité vécue, loin de notre culture et être passionné par ses images, son style ou même d’un personnage lambda qui peut nous ressembler ou que nous nous sentions être proche, mais entamé une œuvre qui nous ressemble en tout, qui agite les maux et les jours de joie d’un passé lointain, qui vie en nous, chaque heure, chaque minute est l’exemple d’un double bonheur, celui de se lire sur les lignes ou même derrière les lignes d’un ouvrage aussi magnifique que celui de Mohammed Azeroual.
«Nostalgie du bon vieux temps », écrit d’une fluidité exceptionnelle, d’un écrivain qui ne mâche guère ses mots, cette œuvres attachante, dans tous les détails de ses phrases, de ses actes, de ses évènements, chacun des lecteurs Rachdaouis sentirons, biro aarabe, loued lahmer, c’était nous et plusieurs de ceux qui ont vécu, ksar es souk et Errachidia, une rétrospective de plus de cinquante ans d’ici.
Une page d’accueil blanche illustrée d’une photo de l’écrivain une fleur à la main, un sourire certainement dédiée à tous Rachadoui et ksar soukis.
La photo de couverture, prise par la fille de Monsieur Azeroual, jonchée de verdure, couleur verte, signe d’une paix de l’âme d’avoir mis en ligne cette nostalgie.
«Nostalgie du bon vieux temps» est une autobiographie qui s’étale sur 179 pages, 23 titres, qui divulguent les différentes étapes de la vie de l’écrivain, forme de poche, style très simple, accessible à tous les lecteurs, mordus de ce genre d’histoires réelles.