Inezgane Aït Melloul
Saoudi El Amalki
On ne cessera jamais de louer les actions aussi somptueuses qui se mettent en application à la province d’Inezgane Aït Melloul, sous la houlette bénite du chef de file dont le halo fut évoqué à maintes reprises. Une réelle ardeur tous azimuts se met en place, dans quasiment tous les compartiments socio-économiques, à la satisfaction de la population et du territoire de cette constituante de la région Souss Massa, en pleine effervescence. Récemment, dans le cadre des travaux de la mise à neuf du réseau d’assainissement du Grand-Agadir, une large réunion a eu lieu au siège de ladite province, sous la conduite d’Ismaïl Abou El Hokouk, en présence de : Régie Autonome Multi-Services (RAMSA), Association des Investisseurs de la Zone Aït Melloul (ADIZIA), Équipement, Eaux et Forêts, Communes. Le rassemblement met l’éclairage sur le projet de transfert des eaux industrielles d’assainissement en direction de la station de traitement d’Aït Melloul. Lors de la rencontre, la RAMSA présentait une étude préliminaire du pré-projet à travers le passage en revue des moyens susceptibles de réaliser cette mutation, tout en prenant compte des divers constituants et entraves éventuels, en relevant les conditions d’assainissement des eaux usées et atténuant des odeurs émanant de l’opération d’épuration, depuis la collecte au déplacement, par le cheminement de voies principales d’Inezgane, D’cheira et enfin Aït Melloul. Ce projet dont le coût s’élève à plus de 110 millions de dhs, vise à alléger les effets des rejets industriels liquides à l’opération de traitement des eaux usées, assurant ainsi la durabilité de son usage au niveau d’irrigation des espaces verts et des aires du golf. Dans ce sens, le gouverneur ne manque pas de mettre l’accent sur l’importance d’intégrer la zone industrielle Tassila dans ledit projet, tout en signalant la nécessité d’éloigner les stations de traitement des eaux d’assainissement des agglomérations des habitants dans la mesure du possible et exhortant également l’étude de l’éventualité de relier la zone industrielle à la zone logistique de la commune de Lakliâ dans le réseau de transfert, objet dudit projet. Cet important échange fut ponctué par la visite de sites suggérés à abriter les infrastructures en perspectives, relatives au réseau de transfert à Tassila, du sud-est d’Inezgane et la route de contournement d’Aït Melloul et la station de traitement d’eau de M’zar. Il importe de noter que cette action est unique en son genre, en termes de la mise en application du système d’épuration des mares mobiles, constituant une nouvelle génération de station à haute qualité, pouvant éviter l’émission des odeurs nauséabondes. Le projet sus mentionné est donc considéré tel un grand pari à même de lever aux citoyens un préjudice enduré depuis des lustres et d’éviter de déverser des eaux usées sur l’oued Souss et les plages d’Agadir. C’est autant dire que c’est là une performance de taille aussi bien au niveau de la quiétude et du bien-être de la population que de protection et pérennité de l’enjeu écologique. Ce dont se plaint la communauté du Souss depuis belle lurette. Performance à saluer vivement et à mettre à l’actif de son grand instigateur qui n’a jamais eu de cesse de faire des merveilles dans cette province, tout feu tout flamme !