Quel bilan serait-on en mesure de dresser de l’actuel mandat gouvernemental, après tout juste un an de pouvoir ?Très honnêtement, le compte s’avère bien en deçà des aspirations, en dépit de certaines actions montées, par-ci par-là, sans impact concret sur la population.Il est objectivement bien vrai que le contexte global de cette année de règne, était marqué par la sortie rudoyante de la crise épidémique et l’entrée cruciale dans le processus répétitif de sécheresse. Et comme un malheur ne vient jamais seul,l’Exécutif s’est également accablé par les répercussions fâcheuses de la guerre en Ukraine, à l’instar de toutes les contrées du monde. En toute franchise et sans la moindre intention d’étriller gratuitement ce par cours houleux, il y a lieu de constater que ce blanc-seinga manqué de panache et de témérité en vue de transcender les écueils auxquels il aura fait face.Durant cette période mouvementée, la société, notamment les couches démunies, ont enduré le calvaire de la hausse des prix de matières de première nécessité et la flambée de la pompe, sans que le gouvernement n’ait esquissé des panacées atténuantes, à l’image de nombre de démarches palliatives rendues possibles par ses homologues dans les entités avoisinantes. Il s’est contenté de déplorer les aléas de cette conjoncture affligeante, sans pour autant, s’atteler à inventer des mesures de nature à en juguler les conséquences. Son immobilisme mortuaire ou encore l’impéritie de s’y mettre dont il fait montre, sanctionnés aussi par un déficit criard de communication, sont en fait, autant de signes de veuleries qui émaillent son attitude.Lors des discours clairs du Souverain, en maintes occasions,il s’est constamment agi de fortifier le front intérieur du pays, ce qui voulait dire sans nul ambages d’épargner et de relever, le pouvoir d’achat des franges défavorisées, tout en vivifiant les divers leviers de l’économie nationale afin de parvenir à la prospérité des unes, les progrès des autres et partant, d’immuniser la Nation contre les assauts extérieurs. Or,si la question de l’intégrité territoriale renoue avec tant de triomphes, à travers une diplomatie vivace et visionnaire, sous la conduite éclairée du Roi, il va sans dire que l’état social de la majorité des marocains est en dichotomie avec l’Etat social que ne cesse d’invoquer l’Exécutif, au clairon. De même, si les citoyens endoloris par cette déchirure sociale qui s’amplifie de jour en jour et cette désinvolture des gouvernants, sans vomir leur dépouillements dans les rues, c’est qu’ils tiennent le coup par immense loyalisme au Monarque en qui ils ont confiance et par énorme fidélité au Sahara pour lequel ils ont sacrifié âme et cœur, durant un demi siècle.
Une piètre prestation !
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