Colloque international sur la protection des femmes pendant les crises humanitaires

En commémoration de la journée internationale de la femme

Les travaux d’un colloque international sur « la protection des femmes pendant les crises humanitaires » ont débuté, mercredi à Rabat, à l’initiative de la Commission nationale du droit international humanitaire (CNDIH), en commémoration de la journée internationale de la femme.

Cet événement se veut un occasion pour célébrer la Journée internationale de la femme en évoquant les missions assignées à la CNDIH en termes de promotion du droit international humanitaire et de diffusion de ses valeurs et principes humanitaires.

et en braquant les projecteurs sur toutes les formes de souffrances et de violations dont sont victimes les femmes dans des contextes qui relèvent du domaine d’application du droit international humanitaire.
Ce colloque international a été marqué, notamment, par la participation du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani et de l’ambassadeur Représentant permanent du Maroc aux Nations-Unies, Omar Hilale, ainsi qu’un groupe d’experts et de spécialistes, disposant d’une expérience professionnelle très riche et d’une connaissance approfondie en droit international humanitaire pour cerner l’aspect juridique de la protection des femmes pendant les crises humanitaires et les efforts internationaux déployés dans ce domaine.

Il s’agit aussi de présenter les conditions des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf comme un exemple déshonorant de souffrances des femmes.

Pour sa part, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach a souligné que la protection des droits des femmes implique la mise en place de plans intégrés et clairs pour éviter un environnement incubant les violations, qui ont des effets négatifs directs et indirects sur les droits des femmes et des filles qui sont victimes d’abus susceptibles d’affecter non seulement de nombreux droits fondamentaux, mais aussi le droit humain suprême, qui est le droit à la vie.

Elle a, en outre, relevé que la protection des femmes et des filles doit être assurée à tout moment, dans toutes les conditions et en toutes circonstances, sans aucune exception ni négligence, et pour tous, y compris les conflits qui ont connu un changement de nature, passant d’un état de conflit armé à un état de conflit différent qui ne fait l’objet d’aucune classification et dans lequel les affrontements armés sont absents.

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