Guelmim-Oued Noun
Une délégation d’ambassadeurs accrédités au Maroc représentant des pays africains, asiatiques et arabes a entamé, samedi, une visite à Guelmim, en vue d’explorer les atouts économiques et touristiques ainsi que les opportunités d’investissement dans la région de Guelmim-Oued Noun.
La délégation comprend les ambassadeurs de Gambie, d’Indonésie, du Pakistan, de Russie, du Sénégal, du Sultanat d’Oman, du Tchad, d’Ukraine, d’Egypte et du Yémen, le Délégué général Wallonie-Bruxelles à Rabat, ainsi qu’un ministre-conseiller à l’ambassade de Libye.
Guelmim, chef-lieu de la région, a été la première étape de cette visite, organisée par le Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun dans le cadre de la commercialisation territoriale des atouts régionaux et afin d’attirer les investissements.
Des explications ont été fournies aux ambassadeurs sur les principaux projets structurants dans la région sur les plans économique, social et culturel, notamment ceux inscrits dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud.
La première journée de ce déplacement, qui durera trois jours et comprend également les provinces de Sidi Ifni et Tan-Tan, a été marquée par l’organisation d’une rencontre au cours de laquelle un exposé a été présenté sur le thème “Guelmim-Oued Noun: horizons prometteurs et opportunités d’investissement”.
L’accent a été mis ainsi sur les opportunités d’investissement qu’offre la région dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture, la pêche et les énergies renouvelables, ainsi que ses atouts touristiques et ses caractéristiques civilisationnels et culturels.
S’exprimant à cette occasion, le wali de région de Guelmim-Oued Noon, Mohamed Najem Abhay, a relevé que la visite de cette importante délégation diplomatique dans la région, considérée comme la porte d’entrée du Sahara marocain, est l’occasion de mettre en évidence l’essor des projets de développement, dans le cadre du modèle de développement des provinces du Sud du Royaume lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Les ambassadeurs peuvent constater de visu les projets phares réalisés dans la région, censée devenir un point de liaison avec l’Afrique subsaharienne, en droite ligne avec la politique clairvoyante de Sa Majesté le Roi en matière d’ouverture du Maroc sur sa profondeur africaine.
De son côté, la présidente du Conseil régional de Guelmim-Oued Noun, Mbarka Bouaida, a fait remarquer que la région avait entamé “une nouvelle phase fondatrice” depuis 2016, avec la mise œuvre de la régionalisation avancée, un chantier qui a impulsé “une nouvelle dynamique dans l’ensemble des régions du Maroc, et à leur tête les trois régions du sud”.
Après avoir souligné que la région de Guelmim-Oued Noun est une “destination prometteuse”, de par sa situation géographique, son histoire et sa riche culture, Mme Bouaida a affirmé que l’objectif de ces visites est de présenter les atouts de la région et les projets de développement lancés par SM le Roi.
Elle a expliqué que ces projets avancent bon train, sachant que des montants très importants dépassant les 6 milliards de dirhams ont été investis entre 2016 et 2021, rappelant que le plan de développement régional est doté de 9 MMDH, qui seront alloués “à la construction de la région et son marketing touristique et économique”.
Pour sa part, le président de la Fondation diplomatique, Abdelati Habek, qui a supervisé la visite, a évoqué les activités que cette organisation initie au profit des ambassadeurs accrédités au Maroc en vue faire connaître les réalisations et les opportunités de partenariat qu’offre le Royaume, d’où l’importance de ce déplacement à une région aussi “prometteuse” comme Guelmim-Oued Noun.
A cette occasion, la délégation diplomatique s’est rendue à une ferme pilote de la région de Taliouine, à la Plage Blanche et au Complexe artisanal de Guelmim.
Dans des déclarations à la MAP, plusieurs ambassadeurs ont mis avant l’importance de cette visite, qui constitue pour eux l’occasion de s’informer de près du potentiel économique et d’investissement de la région.
Il s’agit aussi d’ouvrir des canaux de communication afin discuter de futures formes de coopération, de partenariat et d’investissement, ont-ils fait observer.