45 années de belligérance et de haine

45 années durant, le Maroc a fait face à la plus grande supercherie politique au monde. Après le décès de Nasser, deux autres putschistes arabes, les colonels Kadhafi et Boumediene tentèrent, au nom du panarabisme et du «progressisme» de mettre le Maroc à genoux, en organisant et en finançant un mouvement prétendument sécessionniste qui leur permettrait de créer un mini Etat fantoche leur donnant accès à l’océan atlantique. Le pouvoir militaire à Alger lui a même assuré l’hébergement dans les camps de Tindouf.

Depuis, tous les moyens étaient bons pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc qui n’ont cessé de faire feu de tout bois pour calomnier les droits historiques de notre pays sur ses territoires sahariens objet d’une décolonisation en 1975.

Il faudra dire que la conjoncture politique internationale de l’époque fut marquée par la guerre froide et la montée des revendications nationales, surtout après la libération des anciennes colonies portugaises en Afrique (Mozambique, Angola, Guinée Bissau et Iles du Cap vert). Sauf que, l’Algérie et la Libye ont tout mis pour faire accréditer l’existence d’un «peuple sahraoui» dont ils vont se servir pour affaiblir le Maroc, allant jusqu’à le comparer avec Israël…

Cette haine viscérale était régulièrement entretenue par les généraux algériens, avec une petite parenthèse dans les années 1990, qui coutera la vie au président Boudiaf jugé pro-marocain…

Inutile de rappeler tous les méfaits perpétrés contre le Maroc, depuis l’enlèvement de familles sahraouies entières, dans nos provinces du sud, et leur emprisonnement dans les camps de la honte, jusqu’à la guerre par mercenaires interposée qui coûtera bien des vies de part et d’autre.

Et pourquoi tout cela ? Aucune raison ne peut justifier cette animosité légendaire.

Car les pires ressentiments et les ennemis les plus farouches finissent par se réconcilier ou se dissiper. Et les dernières frontières dans le monde, maintenues fermées pendant trop longtemps, ont fini par céder à la sagesse et à la fraternité.

Mais, pour l’instant, rien n’est à envisager au niveau du Maghreb, comme si la mésentente était inscrite telle une destinée inévitable?

Nous ne le croyons par car seuls les grands hommes sont capables de produire des exploits.

Le Maroc a fait un grand pas en avant dans cette direction en présentant une solution qui n’insulte ni le présent ni l’avenir.

Attendons un deus ex machina qui pourra rendre au Maghreb ses joies et bonheur. Sa solidarité.

Mohamed Khalil

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