La présence du Souverain au sommet COP21 à Paris n’est pas passée inaperçue. L’accueil tout particulier qui lui a été réservé aussi bien par le chef de l’Etat de l’Hexagone que le secrétaire général des Nations Unies, faisait le tour du monde et suscitait sympathie et acquiescement.
De même, le discours royal de l’occasion, si limpide et persuasif, confortait de plus belle, cette place de choix qu’il occupe sur la scène internationale. A ce propos, on appréciera également les retombées médiatiques de cette distinction, notamment cette émission tunisienne intitulée «Top, Flop» dont les animateurs, si sidérés et admiratifs de cette conduite royale, ne cessaient de faire les éloges les plus déférents au monarque.
On ne peut alors que s’en réjouir !
Il est bien évident que le rôle incisif et inclusif que joue notre pays dans le domaine de la lutte ferme et persévérante contre le terrorisme, génère cet afflux d’assentiment envers le royaume. Des sollicitudes de l’expertise marocaine dans ce registre combien âpre et acariâtre, affluent, en effet, de toutes parts, en particulier des pays à grandes puissances. C’est dire que les gros moyens ne sont pas toujours synonymes de succès ! Les services compétents du Maroc s’y mettent effectivement, avec beaucoup de foi, de conviction, de vaillance, de savoir-faire et surtout d’humanisme.
Cependant, si la conjoncture actuelle fait valoir ces atouts intrinsèques de notre pays, mis au service de l’humanité, au point de lui procurer toute cette vague d’estime et de respect, il n’en demeure pas moins que d’autres facteurs, non sans effets positifs sur l’opinion internationale, sont de nature à rehausser encore davantage ce positionnement de référence. En effet, depuis déjà des lustres, notre pays entreprend un choix politique dont les socles s’incrustent progressivement dans le chenal de l’édification des fondements de la démocratie et de l’agencement des dispositions du développement multiformes. Le modèle marocain dont les turbulences régionales n’ont pu affecter ni ébranler, en dépit de l’impétuosité du printemps fatal, a constitué, bel et bien, un référentiel partout dans le monde. L’affaire de l’intégrité territoriale au sujet de laquelle toutes les composantes de la société marocaines sont cimentées, représente pareillement l’une des indicateurs saillants de cette communion ambiante autour des vertus de la synergie, la solidarité, la stabilité et le consensus.
Il ne fait donc pas de doute que cet agrément dont jouit le royaume auprès de la scène international est le fruit de l’exception marocaine, axée sur la consolidation permanente du front interne et le renforcement des idéaux de l’ouverture et de la paix. Et ce n’est du tout un hasard si le Souverain qui symbolise tous ces entrains émergents, marche sur les tapis déroulés avec tous égards de ses homologues de la sommité planétaire.
Saoudi El Amalki