Des formules de contournement des lois ont été inventées par des élus en matière de délivrance de ces autorisations commerciales même si celles-ci sont du ressort du Conseil de la ville. Ainsi, l’autorisation de cordonnerie est exploitée pour l’ouverture d’une usine de production de chaussures, celle de la couture traditionnelle est utilisée pour fonder une usine de textile. C’est de cette manière que le quartier Ksar Labhar II s’est complètement transformé en zone industrielle clandestine.
Les citoyens protestent en signant des pétitions dénonçant cette situation désastreuse. Les autorités répondent en fermant les locaux objet de réclamation. Mais au niveau de la commune, le système de délivrance de ces autorisations est toujours graissé…