Et le drame c’est que les médias nationaux suivent cette même logique, réductrice à souhait, en reproduisant les déclarations du S.G de l’ONU qui restent générales. En mettant en relief, bien sûr, les remontrances qu’il aurait formulées à l’endroit des officiels marocains pour qu’ils respectent au pied de la lettre les droits humains dans les provinces sahariennes. C’est le monde à l’envers ! L’auto-flagellation relève-t-il de l’exercice sain opéré par les leaders d’opinion ou supposés comme tels ? La question mérite d’être soulevée pour en décortiquer les ressorts. D’abord, parce que certains médias continuent à considérer, sous un œil des plus réducteurs, les grands efforts déployés par le Royaume en matière de respect des droits de l’homme. Une vision des plus réductrices d’un modèle marocain loué un peu partout dans le monde. Et dont on espère qu’il réussira à mieux sanctuariser les acquis. Ensuite, parce que cette presse-là a tendance à épouser toutes les causes perdues, y compris celles de Tamek et consorts, à l’heure où les camps de Lahmada se vident. Et last but not least, on passe à côté de la revendication marocaine, et elle est des plus officielles, de voir les populations séquestrées à Tindouf jouir de leurs pleins droits. Et dans le laïus que cultivent d’aucuns au motif d’une indépendance éditoriale, tout ce qui est «officiel» ne saurait relever que de la propagande. Une confusion des genres qui place ces «indépendants» sous la houlette d’une autre propagande. Dommage !