Dans quelques jours, le Salon International de l’Edition et du Livre de Casablanca ouvre ses grandes portes aux amoureux du livre et des littératures des quatre coins du monde.
En effet, lors de cette messe livresque qui aura lieu en effet du 7 au 17 Février, le stand France au salon du livre de Casablanca recevra une brochette de grands noms auteurs africains.
Par ailleurs, le public sera «en quête d’Afrique» à travers des rencontres fructueuses, des échanges où la parole sera libre, seront marqués par la présence d’une poignée de penseurs, philosophes, femmes et hommes de lettres.
«Le Salon de l’édition et du livre de Casablanca est l’occasion de réunir les auteurs de la nouvelle pensée critique africaine qui a émergé ces dernières années sur le continent et dans ses diasporas, et dont certains titres ont été traduits en arabe pour l’occasion», explique Amina Medde, la responsable du Pôle Livre et Médiathèques. Ils seront présents lors du salon : Mehdi Alioua (le sociologue marocain, professeur à l’Université Internationale de Rabat est titulaire de la Chaire «Migrations, Mobilités, Cosmopolitisme»), Sophie Bava (socio-anthropologue), Barbara Cassin (philologue et philosophe), directrice de recherche au CNRS.
Spécialiste de philosophie grecque), Souleymane Bachir Diagne ( professeur sénégalais de langue française à Columbia University, est spécialiste de l’histoire des sciences, de la philosophie islamique et des études postcoloniales), Bertrand HIRSCH Bertrand HIRSCH (professeur d’Histoire de l’Afrique à Université Paris, membre du site Malher de l’IMAF (Institut des mondes Africains), Driss Jaydane (écrivain marocain, chroniqueur radio et directeur de la collection «Royaume des Idées» chez La Croisée des Chemins, enseigne la philosophie à Casablanca), Achille Mbembe ( professeur d’histoire et de science politique camerounais au Wits Institute for Social & Economic Research (WISER) de l’Université du Witwatersrand de Johannesburg en Afrique du Sud), Simon Njami (auteur de deux biographies : l’une de l’écrivain noir américain James Baldwin et l’autre de Léopold Sédar Senghor), Felwine Sarr (universitaire et écrivain sénégalais) et Ngnima Sarr ( poétesse).
Partant de cette pensée critique africaine, ajoute Amina Medde, le Salon sera cette année l’occasion de décliner l’idée d’une mondialité positive, celle promue par Edouard Glissant à travers l’expression tout monde, dans les différents registres narratifs, en littérature, en histoire, en poésie ou en art.
Mohamed Nait Youssef