A toutes ces Marocaines et à tous ces Marocains qui luttent au quotidien pour vivre dans la modestie mais dignement. A la sueur du front, sans tendre la main et en faisant vivre d’autres.
A ceux et à celles qui sont content(e)s de la pluie qui tombe, miséricorde du ciel, mais qui dés le lendemain se retrouvent dans des situations qui, pour le moins que l’on puisse dire, sont dramatiques.
A celles et à ceux qui se lèvent à l’aube pour travailler durement dans toutes les activités humaines.
A celles et à ceux qui, au retour de leur boulot sont harassé(e)s par la fatigue qu’ils (elles) dorment en préparant leur maigre pitance.
A celles et à ceux dont le premier souci est de servir les autres, leur assurer leur sécurité, garantir leur transport, soutenir leurs faiblesses, entretenir leur environnement, garder leur progéniture au préjudice parfois de leur sécurité, de leur transport, de leurs faiblesses, de leur environnement et de leur progéniture.
A celles et à ceux qui ne connaissent ni les indices MASI et MADEX, ni leurs sous-jacents et encore moins les indices sectoriels ; alors que ce sont elles et ce sont eux qui produisent le profit et les bénéfices au sein des mines, du bâtiment et de la construction, dans les pétroles et les gaz, dans la chimie, dans la sylviculture et le papier, dans les équipements électroniques et électriques, dans les boissons, dans l’agroalimentaire, dans les biens d’équipement industriels, dans les banques et les assurances, dans les loisirs et les hôtels, dans l’industrie pharmaceutique et dans les service aux collectivités.
A celles et à ceux qui croient dur comme fer dans l’avenir, le leur, celui de leurs enfants, celui de leur pays et celui de l’humanité alors qu’ils affrontent les souffrances et les obstacles issus de la bêtise humaine dans son comportement bureaucratique, dans son irrationalité administrative, sa corruption et son narcissisme exacerbé.
A celles et à ceux qui respectent les institutions de leur pays, le Royaume du Maroc, ses fondamentaux et sa constitution qui reconnait le rôle des partis politiques, celui du parlement et du gouvernement. Eux et elles dont les sacrifices sont incommensurables pour consolider le processus démocratique, contre vents et marées, en persévérant dans leur participation et leur engagement et non en faisant fi (comme celles et ceux qui engrangent l’or et l’argent dans les banques et ailleurs) des instances partisanes, parlementaires et gouvernementales qui assurent la stabilité et le fonctionnement de l’Etat marocain.
A celles et à ceux qui attendent la mise en place du gouvernement, pour être fier(e)s des avancées démocratiques dans leur pays ; pour le respect de la volonté populaire ; la continuation de la réforme dans le but de faire du Maroc un pays émergent, moderne et démocratique. La justice sociale suivra.
A celles et à ceux qui vivent en dehors des limitations du calendrier grégorien et se soucient le moins du monde de la gabegie universelle du 31 décembre.
A celles et à ceux pour qui chaque jour est une fête dans la simplicité, le respect de l’autre, la tolérance, le partage, la fraternité et l’humanisme des rapports.
A toutes ces Marocaines et à tous ces Marocains, d’ici et d’ailleurs, à leurs semblables à travers le monde ; qu’ils (elles) le savent ou à leur insu : 2017 arrive ; alors, chapeau bas et bonne année, bonne santé.