«Prioriser la culture de l’estime et de la reconnaissance, valoriser les acquis en amont et en aval et bannir les frictions, sont là un profond leitmotiv d’aller de l’avant!», disait Zineb El Adaoui, Wali de la région Souss Massa, au préambule du conseil d’administration d’Agadir Haliopôle Cluster, tenu mercredi à Agadir, tout en mettant en exergue la place de choix qu’occupe le secteur de la pêche, en tant que volet nodal dans l’expansion de l’économie nationale, en termes d’emplois et de revenus, à travers un dynamisme professionnel avéré et un rayonnement portuaire de haute envergure.
Une opportunité pour tous les opérateurs du département et leurs multiples et divers partenaires, de mettre le point sur les prouesses réalisées, d’autant plus que cette structure associative, soutenue par le conseil de la région, le ministère de tutelle et celui du commerce, se veut fédératrice et investigatrice à l’égard des entreprises. «Le relèvement du secteur qui renferme un potentiel indéniable repose essentiellement sur une forte conjugaison des efforts et une large diffusion de ces atouts», conclut-elle, en lançant un fervent appel à l’assistance de faire du domaine de la pêche, un réel levier de croissance dans ce vivier fécond, centré sur le maintien et le rehaussement des ports et de leurs diverses activités, en particulier les chantiers navals.
Poursuivant cette note plutôt guillerette et prometteuse, le président d’Agadir Haliopôle, Dr Mohamed Bouayad, chercheur et industriel, n’a pas manqué de mettre l’accent sur le prochain plan d’action et les potentialités de l’entrain du port et son parcours ascendant, ainsi que l’immense évolution des produits de transformation, en fonction de la recherche scientifique de haute qualité, menées par des ingénieurs et des experts de valeur, et la mise en œuvre de l’implication des professionnels dans ce processus de réforme. Dans ce contexte, en matière d’invention et d’assiduité internes, il a été, en revanche, soulevé que la coopération avec les associés des Îles Canaries, ainsi que ceux du secteur du tourisme, est à revoir dans le sens du partage gagnant-gagnant.
Pour ce faire, des actions d’innovation ont été mises en place, au niveau des bureaux du futur, des emballages et des aliments à venir, par le biais des séminaires, des conventions, des journées d’étude collaboratrices (économie de l’énergie…), des formations de labellisation, de management, de plan de maîtrise sanitaire et l’agroalimentaire et expertise et services à valeur ajoutée.
«Dénouer les nœuds, débloquer les blocages, prévoir les éventuels écueils de passage et fructifier les opportunités pour des lendemains plus radieux!», reprenait le Wali, tout en exhortant les acteurs du secteur de la pêche de se munir de dossiers ficelés afin de mieux se préparer aux différents interlocuteurs nationaux et étrangers.
Le même ton de synergie et de symbiose a été repris, par la suite, par Majid Joundy, président de la CGEM/SM, qui a insisté sur cet esprit de solidarité pour optimiser le secteur, à l’image de la dynamisation de la sardine, cette denrée emblématique focale dont les attraits ne cessent de mettre l’eau à la bouche aussi bien parmi les concitoyens que la communauté internationale.
D’autres interventions se focalisaient sur la préservation et la valorisation de la ressource, la moralisation de la pratique professionnelle, le renforcement de la flotte, la création et la pérennité de la fonction…