Saoudi El Amalki
De quelle levure notre pays sera-t-il levé, en cette année de 2024 ? Il ne fait pas de doute que le levain dont il se sert pour relever un tas de défis, devra être efficient. Le déficit hydrique auquel le Souverain fait face en Personne, en compagnie de la cellule de crise interdépartementale s’avère une priorité thérapeutique viscérale. Nombre de mesures sont déployées pour ce faire, en vue de remettre d’aplomb une situation structurelle en constance, après quatre années de sécheresse, à court, moyen et long terme en termes de création d’édifices de mobilisation, dessalement d’eau de mer, traitement des eaux usées, d’économie et maîtrise d’usage ménager d’eau, sans parler des mesures drastiques relatives aux opérations de forage de puits et de choix de production agricole dans telle ou telle région. Des actions à caractère urgentissime et méthodiquement planifiées dans le temps pour le stress angoissant de la pénurie de la pluviométrie qui en est à un seuil dramatique de sous de 4 milliards de m3, après avoir atteint, il n’y a pas plus de 4 années, plus de 18 milliards de m3. Au plan social, la conjoncture, suite à ces contraintes et bien d’autres liées aux déficiences de gouvernance, n’en est pas non plus au mieux, incitant également le Roi à s’y mettre par la mise en avant des démarches salvatrices, notamment les programmes de protection sociale, de l’appui direct des franges déshéritées…Il va sans dire que toutes ces actions salutaires se devraient de se faire accompagner de mécanismes d’application avec doigté et transparence par l’Exécutif afin de proscrire tout agissement frauduleux, causant le mécontentement des ayant droits parmi tous les bénéficiaires de ces soutiens sociaux et humains. D’autre part, à la lumière de la profusion de l’acte de dépravation dont fait preuve un contingent de députés, soit décidément une trentaine qui s’est permise de s’adonner à de pratiques « indignes » de leur registre de représentants de la Nation. A ce propos, le message Royal à l’occasion du 60ème anniversaire du 1er parlement élu au Maroc, s’est focalisé sur la consolidation de l’offre législative et renforcer le processus démocratique national, à travers la déontologie, la moralisation de l’acte politique et institutionnel. La prolifération criante de détenus et poursuivis à l’hémicycle bicaméral pour affaires sur lesquelles la justice se penche, ne fait qu’assombrir l’image de marque du pays en Emergence. D’autant qu’elle porte préjudice à la confiance censé s’instaurer entre les électeurs et les élus et, partant au sein des constituantes de la nation.