Et il a fallu l’intervention de l’actuelle autorité provinciale pour exercer un réel pressing sur les élus locaux pour faire sortir ce projet de terre.
Un pressing qui conduit un élu à nous affirmer que cette salle, d’une capacité de 3000 places et qui s’étale sur une superficie de 6000 m2, sera livrée au plus tard, au mois de juillet prochain.
Une telle réalisation devra jouer son rôle dans la promotion du développement social, économique, tout en instaurant des valeurs morales, de l’esprit sportif, de la discipline et des règles notamment chez les jeunes par l’apprentissage de la tolérance et de la responsabilité.
Toutefois, au-delà de ce rôle bienveillant, ce projet, faute de livraison à temps, a nécessité, au fil de ces années d’attente, un financement qui dépasse les 48 millions de dirhams. Un coût énorme qui aurait pu inclure, d’autres projets à caractère infrastructurel.
Surtout que nous avons drôlement l’impression qu’à Khouribga, le coefficient d’occupation des sols par le béton, à l’exception du quartier OCP, est synonyme de 1.
Concrètement le béton l’emporte largement sur les parcs fleuris, pour faire un constat amer sur une ville qui a des besoins incessants en aménagement des espaces publics, des parkings, des parcs arborés et floraux pour se promener. Donc, une ville qui a besoin d’une tranquillité des plus naturelles sur fond d’un développement économique et social coordonné et durable.
Espérons quand même, que les chantiers, en cours actuellement à Khouribga, fassent grandir la lueur d’espoir.