La Banque mondiale maintient sa prévision pour 2022

Croissance

La Banque mondiale a maintenu mardi sa prévision de croissance pour le Maroc à 1,1% en 2022 contre 7,4% l’année dernière, tout en anticipant un rebond à 4,3% en 2023.

« Au Maroc, la croissance devrait accuser un net ralentissement à 1,1% en 2022, les effets conjugués de la sécheresse et de la guerre en Ukraine l’emportant sur la timide reprise du secteur des services », peut-t-on lire dans l’édition de juin du rapport sur « Les perspectives de l’économie mondiale ».

Selon les experts de l’institution financière basée à Washington, le Maroc « subit une nouvelle période de grave sécheresse qui pénalisera la production agricole ». Globalement au niveau du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le rapport indique que la région devrait connaître une croissance de 5,3% en 2022, soit le rythme le plus rapide depuis une de cennie qui s’explique principalement par les gains réalisés par les pays exportateurs de pétrole.

La Banque mondiale indique que cette croissance « masque des situations tre s he te roge nes et une tendance a la baisse, avec un brusque ralentissement attendu en 2023 et 2024 dans toute la re gion. »

Le rebond actuel est principalement imputable a la forte croissance des pays exportateurs de pe trole, stimule e par la hausse de leurs recettes, et a la re gression ge ne ralise e des effets ne fastes de la pande mie dans les pays largement vaccine s, explique le document.

Ainsi, les e conomies du Conseil de coopération du golfe (CCG) devraient croi tre de 5,9 % en 2022, c’est-a -dire 1,2 point de pourcentage de plus que la pre vision du de but d’anne e.

Du co te des importateurs de pe trole, le fragile rebond a e te compromis par la hausse des prix de l’alimentation et de l’e nergie, le renche rissement du cre dit et l’affaiblissement de la demande exte rieure. Les se quelles de la pande mie, en termes de pertes d’emplois et d’endettement, sont toujours pre sentes.

La croissance des importateurs de pétrole devrait augmenter de 4,1% en 2022, soit une révision à la baisse de 0,5% de pourcentage, avant de s’accélérer à 4,4% en 2023.

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