Saoudi El Amalki
Le récent rapport du secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité sur la question du Sahara, assène encore une fois, un revers cuisant à Alger et supplante ses allégations mensongères qu’il ne cesse de fomenter au grand jour. Le chef onusien affirme sans ambages que l’Algérie est concernée par le conflit artificiel de la région et, de ce fait, conviée à faire part aux négociations, en tant que telle, pour aboutir à une solution juste, durable et consensuelle à ce différend de quasiment un demi siècle. Or, le voisin de l’est a toujours brillé par ses dérobades continuelles et pire encore, par les entraves qu’elle n’arrête pas de perpétrer sans vergogne, en dépit de la « main tendue » du Roi du Maroc, réitérée dans nombre de Ses discours.En fait, l’implication de l’Algérie dans la chronicité du désaccord bilatéral ne souffre de nul doute et aggrave cette situation, depuis qu’elle héberge et finance un ramassis de terroristes sécessionnistes sur son sol, par lequel elle tente « faire passer » ses appétences expansionnistes de leadership sur la zone nord-africaine. Pendant qu’elle salive de ce mirage obsessionnel,Antonio Guterres met en exergue les avancées notoires des enclaves du sud dont la cadence de développement s’emploie à plein régime, au point d’émerveiller le monde et d’irriter les ennemis de son intégrité territoriale. A cet égard, le SG de l’ONU se réfère à son envoyé spécial Staffan de Mistura pour mettre l’accent sur la dynamique hors pair qui s’opère dans les villes récupérées du sud, générant plus de 10 milliards de dollars aux projets structurants, notamment la route express Tiznit/Dakhla et le port Atlantique de Dakhla promu à devenir l’une des plus grandes performances portuaires de l’Afrique. De surcroît,l’Algérie s’entache d’une sorte de schizophrénie maladive du fait qu’elle se révèle en observateur indifférent et, parallèlement s’érige en soucieux, s’immisçant à part entière, à ce démêlé régional. D’autant plus qu’elle se lance avec son arlequin dans une menterie immonde selon laquelle toute la région est en présumée « tension martiale », alors que la soi-disante guerre n’existe que dans l’imaginaire du régime algérien, dévoile le rapport du secrétaire général. Il va sans dire que ces actes illusionnistes tendent en vain, à leurrer l’opinion publique et tromper les populations du camp de Tindouf, incarcérées dans des conditions abjectes. Contrairement aux prétentions fallacieuses de la junte algérienne, le rapport du patron onusien se fie aux conclusions de l’émissaire personnel du SG relatives à sa visite dans les provinces du sud où il était admiratif de la maturité du tissu associatif en termes des droits humains, de l’épanouissement de la femme, de l’essor pérenne, du processus démocratique, de la gouvernance qui démentent de bout en bout, les balivernes de l’Algérie et sa girouette séparatiste.