La qualité de l’air dans le Souss!

La seconde manche de la Session du Conseil de la région du Souss Massa, tenue lundi dernier, a été consacrée à l’examen de la qualité de l’air, dans le sillage des mesures prises pour la dépollution.

La mise en œuvre du plan de la région pour préserver l’environnement a été déjà entamée dans ce sens, avec le concours de différents partenaires. Il s’est donc agi de la ratification d’une convention avec le département de l’écologie, dans l’esprit majeur du combat national mené contre le réchauffement climatique. Il faut bien reconnaître que la région du Souss Massa y prête un intérêt tout particulier, étant donné que l’action mise sur orbite à cet égard, constitue une première dans le pays.

En effet, la sauvegarde de la qualité de l’air reste une préoccupation de toutes les composantes de la communauté nationale. Pour ce faire, la région mobilise cinq millions de dirhams pour contribuer aux efforts déployés, en particulier l’acquisition de trois laboratoires statiques et la composition des commissions ad hoc.

La fédération de toutes les énergies pour faire face à ce chantier d’envergure s’avère une propriété de la région, d’autant plus que la diversité des champs d’action rend la tâche encore plus ardue. A ce niveau, il conviendra de relever la pollution à multiples facettes qui menace en permanence le littoral, plus spécialement dans la capitale du Souss, constamment  asphyxiée par le déversement des déchets des usines en mer.

A ce sujet, on évoquera, non sans exaspération, la situation critique dans laquelle se débat la zone d’Anza, à quelques sept kilomètres au nord de la ville d’Agadir. Durant des décennies, ce quartier qui renfermait la cimenterie, transférée fort heureusement, il y a quelques années seulement, à la commune rurale d’Imi M’korn, relevant de la province de Chtouka Ait Baha, et abrite aussi, jusqu’à aujourd’hui, des unités de production de la farine de poisson, vit le calvaire de l’insalubrité de l’air d’une manière continue.

C’est un chantier de forte acuité, auquel la région et bien d’autres intervenants devraient de consacrer afin de sauver aussi bien l’homme que la nature de cette agression constante et déconcertante.

Il va sans dire que la mise en place de tous ces mécanismes par le Conseil de la région, en parfaite synergie avec les multiples constituantes, est de nature à libérer l’air tout particulièrement de ces désagréments qui nuisent à la santé. En fait, c’est une bonne chose qu’on s’en rende compte et qu’on s’y engage dans la collégialité. Une action judicieuse dont toutes les régions du royaume sont appelées à s’inspirer.

Il importe de rappeler que notre pays s’érige en nation modèle et pionnière en matière d’écologie. Il serait donc loisible que les régions prennent le relai de la COP 22, tenue au Maroc et innovent des actions spécifiques pour la pérennisation de ces démarches allant dans le même sens.

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