A l’image de la communauté internationale, le Maroc célèbre, mardi, la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, et continue d’agir de moult façons pour appuyer la juste cause de ce peuple martyrisé.
Parmi les instruments reflétant de manière palpable cet appui, figure l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, qui, selon son directeur des Affaires générales et de la communication, Mohamed Salem Echarkaoui, alloue chaque année plus de 2 millions de dollars US à des projets destinés au soutien de la Ville sainte et de ses habitants.
« Sous la sage conduite et la supervision directe de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al-Qods, l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif continue son action au service d’Al-Qods et de ses habitants, via plusieurs projets réalisés à une cadence soutenue et bénéficiant d’une enveloppe budgétaire dépassant les 2 millions de dollars par an », a indiqué à la MAP, M. Echarkaoui.
Ces projets conduits au cours des dernières années portent sur le soutien à la scolarisation, l’allocation de bourses d’études aux étudiants, le financement de programmes d’aide sociale, la prise en charge d’orphelins, ainsi que l’organisation de colonies de vacances d’été chaque année au Maroc au profit des enfants maqdessis, et dont ont bénéficié à ce jour plus de 450 personnes, a-t-il précisé.
Étant l’instrument idéal pour la mise en œuvre des résolutions du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, l’Agence œuvre à traduire les engagements arabes et islamiques visant à préserver cette ville, protéger ses lieux saints et soutenir la résistance de sa population, dans l’espoir de disposer des moyens financiers suffisants à cet effet en vertu des pouvoirs qui lui sont dévolus, a-t-il ajouté.
La Tunisie expose son plan 2016/2020 aux investisseurs
La Tunisie a lancé, mardi, une conférence internationale sur l’investissement, dans le but d’assurer un large soutien à son plan de développement 2016/2020, nécessitant des financements de plus de 60 milliards de dollars.
Plusieurs pays, dont le Maroc, sont représentés à cette conférence de deux jours, aux côtés d’organisations financières internationales et d’acteurs économiques venus des quatre coins du monde.
Lors de la cérémonie d’ouverture, l’Emir de Qatar, Tamim Hamad Al-Thani, a annoncé que son pays va mobiliser la somme de 1,25 milliard pour appuyer l’économie tunisienne et le processus de développement dans le pays.
D’autres pays, comme le Koweït, l’Arabie saoudite, la Turquie et le Canada ont fait des annonces sur des aides ou des prêts accordés à la Tunisie, qui fait face au ralentissement économique et à une baisse de productivité dans la quasi-totalité des secteurs.
Le président Béji Caid Essebsi a souligné que son pays « traverse une situation exceptionnelle et, par conséquent, a besoin d’un soutien exceptionnel », allusion aux défis de la transition démocratique et au chaos dans la Libye voisine, qui constituait le principal partenaire économique de la Tunisie.
La Tunisie mise sur cet événement pour relancer l’investissement, la croissance et la dynamique économique dans le pays, en mobilisant les fonds nécessaires au développement des grands projets d’infrastructures, notamment, via les partenariats public-privé.
La Tunisie est confrontée, notamment, à un déficit budgétaire abyssal devant s’élever à 6 pc environ à fin 2016, accentué par l’aggravation de la dette publique, aux alentours de 64 pc du PIB, contre un peu plus de 40 pc seulement en 2010.
Al Mustapha Sguenfle (MAP)