Le constructeur italien de voitures de sport Lamborghini a dévoilé sa feuille de route vers l’électrification de ses modèles, un plan ambitieux qui implique un investissement de plus de 1,5 milliard d’euros sur quatre ans.
« En 2023, Lamborghini lancera son premier modèle de série hybride, et d’ici fin 2024, l’ensemble de la gamme sera électrifiée tandis que la première Lamborghini entièrement électrique est prévue pour la seconde moitié de la décennie.», indique la prestigieuse marque dans un communiqué.
« Le plan d’électrification de Lamborghini est un changement de cap rendu nécessaire par un contexte qui a radicalement évolué, auquel nous voulons apporter notre contribution en continuant à réduire l’impact sur l’environnement à travers des projets concrets », a commenté son PDG, Stephan Winkelmann. « Ce plan de transformation, financé par le plus grand investissement de l’histoire de Lamborghini, nous mènera vers un avenir plus durable, mais toujours fidèle à notre ADN », a-t-il ajouté.
La première phase (2021-2022) de ce plan baptisé Cor Tauri en allusion au taureau, le logo de Lamborghini, sera marquée par le développement de moteurs à combustion interne destinés à des versions qui rendent hommage à l’histoire de la marque.
En 2019, le constructeur avait déjà présenté sa supercar Sian, la première Lamborghini dotée d’une technologie hybride, produite en série limitée.
Le fabricant de voitures de luxe s’engage aussi à réduire de 50% ses émission de CO2 à partir de début 2025, sur son site de production à Sant’Agata Bolognese dans le nord de l’Italie, et assurer la durabilité des chaînes d’approvisionnement.
Lamborghini a résisté à la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus, en signant en 2020 sa deuxième meilleure année historique en termes de ventes, assortie d’une rentabilité record.
Le constructeur italien, qui appartient au géant allemand Volkswagen, a écoulé 7430 bolides dans le monde, deuxième meilleur résultat de la marque après le record de 8205 véhicules livrés en 2019.
Le chiffre d’affaires a cependant reculé de 11% à 1,61 milliard d’euros, une baisse due à l’arrêt de la production pendant 70 jours au printemps, dans le cadre des mesures de restriction prises en Italie pour endiguer la pandémie de coronavirus.