Détails du projet terroriste déjoué
Le professionnalisme, l’efficacité et l’approche anticipative des services sécuritaires marocains viennent d’être, encore une fois, réaffirmés. Chaque fois, ils éteignent le feu sans que la fumée perturbe le cours normal de leurs activités. La population se sent en sécurité, et même de plus en plus assurée et rassurée que tout danger la guettant sera neutralisé et tué dans l’œuf.
C’est le sentiment de sécurité exprimé suite au démantèlement, jeudi dernier, d’une cellule terroriste qui projetait des attaques contre des sites névralgiques, notamment le centre commercial «Morroco Mall», le siège de l’OCP, la Régie des tabacs, l’institution législative du pays et des établissements hôteliers, à savoir «Sofitel» et «Al Madina» dans la ville d’Essaouira. Figuraient aussi dans le viseur du groupe terroriste, mis hors d’état de nuire, l’assassinat de hautes personnalités publiques, civiles et militaires, l’attaque de casernes militaires à Meknès et Marrakech, d’unités militaires déployées au niveau du tracé frontalier maroco-algérien et d’agents de police. C’est dire que ces gangs projetaient des attaques à l’arme à feu et des attentats explosifs pour faire d’énormes dégâts humains et matériels, déstabiliser le pays, saper son économie et se procurer d’autres armes à feu en vue de renforcer leur arsenal militaire pour frapper encore plus fort.
En plus de cette stratégie infernale mise au point dans un camp d’entrainement et base de repli dans le sud du pays, un mineur a été fortement embrigadé par le chef de file de cette structure terroriste, auquel il a prêté allégeance, pour perpétrer une opération kamikaze. Ainsi, ce mineur, qui était déterminé à mourir en «martyr», projetait de s’infiltrer à l’intérieur du Parlement pour l’exécution d’un attentat suicide au moyen d’un ceinturon piégé, rapporte l’agence MAP, citant des sources proches de l’enquête. Il faut dire qu’il s’agit d’un projet terroriste d’une extrême dangerosité. Incontestablement, le pays l’a échappé belle. Rappelons que le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avait réussi, jeudi dernier, à démanteler ce réseau terroriste composé de 10 membres, dont un ressortissant français, qui s’activaient à Essaouira, Meknès et Sidi Kacem.
B. Amenzou