L’art au service de l’humanisme

Des projets qui œuvrent pour l’amélioration des conditions de vie des enfants des rues et pour le changement de leur mode de vie.
Une édition qui promet un show des plus variés, avec la participation d’une multitude d’artistes authentifiés et de jeunes talents, entre autres, Donel Jack’sman, Hamza El Filali, Rachid Rafik et Bassou.  Cette reproduction sera conduite par le célèbre animateur-radio Momo, et l’invitée d’honneur de la soirée sera la chanteuse à voix harmonieuse Nabyla Maan. L’art pour d’humanité est bel et bien le thème principal qui gouvernera  une telle soirée pour le projet «Riyad Tifl», un établissement de réadaptation et de protection sociale, comprenant un jardin d’enfants et un lieu d’hébergement d’urgence.
A noter que l’association « KeepSmiling » est membre fondateur du premier réseau de protection de l’enfance, dans la région de Marrakech. Une association de droit français, connue d’intérêt public, pour un meilleur mode de vie pour les enfants en situation de rue au Maroc.  Nabyla Maan a bien voulu nous parler davantage de sa participation à cette soirée.

Albayane : Comment voyez-vous l’enfance en situation de rue au Maroc ?
Nabyla Maan :
Je pense que la situation est alarmante, ça fait mal au cœur de voir qu’il y a des enfants qui ne bénéficient même pas du minimum vital pour mener une vie avec dignité. La place de l’enfant est au sein de la famille, si ce n’est pas le cas. C’est donc la société qui doit le prendre en charge à travers les associations qui œuvrent dans ce sens.

Est-ce que la collecte de fonds pour les projets des associations tels que «Keep smilling» est suffisante pour les enfants en situation de rue ?

Les associations font leur possible pour remédier au problème, mais cela n’est pas suffisant. Ce qu’il faut c’est une mobilisation globale qui permet de trouver des solutions à tous les niveaux. Un enfant a besoin d’être logé, nourri et éduqué. Plus que ça, il a besoin de se sentir bien entouré afin qu’il grandisse avec une attitude positive envers lui même et envers la société. Je pense qu’agir pour la réinsertion des enfants est une action nécessaire voir primordiale mais ce qui peut être encore mieux c’est de guérir le mal à la source et voir comment faire pour que la société produise moins ce fléau.

Comment valorisez-vous le rôle des associations qui œuvrent pour l’amélioration des conditions de vie des enfants des rues ?

Leur travail est colossal, leur engagement et leur savoir-faire leur permettent de réaliser des projets de grande envergure dont l’action se prolonge dans le temps. Sans ces associations, la situation aurait était pire que ce qu’elle est actuellement. Il faut les encourager par plus implication des citoyens, des médias et des sponsors.

Est-ce que c’est bien votre première participation dans un événement semblable ?
Non, je participe régulièrement à des événements caritatifs et je considère cela comme un devoir envers mon pays. C’est vrai que parfois je reçois des propositions d’associations que malheureusement je n’arrive pas à satisfaire vu mes engagements professionnels. Mais ce que je peux faire, je le fais.

Qu’elle est votre réaction par rapport cet événement particulièrement ?

J’ai déjà chanté pour Keep Smiling dans un événement à Paris en 2012. J’avais vu de mes propres yeux sa réussite et le nombre de personnes qui ont payé leurs billets pour venir assister et soutenir la cause du concert. Quand Me Zakaria Belaamri, le président de l’association m’a appelé pour le rire solidaire de Rabat j’ai été encore ravie de faire partie de cet événement et j’invite les gens à venir assister le 18 janvier.

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