L’entité sioniste poursuit son génocide, l’ONU dénonce des « horreurs indescriptibles »

Proche-Orient

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé qu’une frappe israélienne avait fait au moins 73 morts samedi soir dans une zone résidentielle de Beit Lahia, dans le nord du territoire palestinien.

« Les équipes de la Défense civile ont retrouvé 73 morts et un grand nombre de blessés par une frappe visant une zone résidentielle » de Beit Lahia « et il reste des morts sous les décombres », a indiqué le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Les secouristes étaient toujours à la recherche de survivants mais ils manquent de matériel pour fouiller la zone, a-t-il ajouté.

Toutes les victimes, dont plusieurs familles, ont été transportées à l’hôpital Kamal Adwan, dans le camp de réfugiés de Jabalia, au sud de Beit Lahia, a précisé le porte-parole.

Les opérations militaires dans le nord ont fait plus de 400 morts en deux semaines, avait affirmé Mahmoud Bassal plus tôt samedi.

Le Hamas a affirmé vendredi que les otages retenus dans la bande de Gaza ne seraient pas libérés tant que l’entité sioniste  ne mettrait pas fin à son offensive, malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar.

Le Hamas a affirmé que ce décès « renforcerait » le mouvement et que les otages retenus dans le territoire palestinien ne seraient pas libérés avant « l’arrêt de l’agression contre Gaza ».

Sa branche armée a affirmé que le combat continuerait « jusqu’à la libération de la Palestine », tandis que l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a appelé à « l’unité » des factions palestiniennes.

400 personnes en deux semaines

Samedi,  la cheffe intérimaire de l’ONU pour l’aide humanitaire, Joyce Msuya, a dénoncé les « horreurs indescriptibles » dans le nord de la bande de Gaza.

« Des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes », a déclaré sur le réseau social X Mme Msuya. « Ces atrocités doivent cesser », a-t-elle exhorté.

Le siège de cette zone dévastée a fait fuir des dizaines de milliers de personnes et plus de 400 personnes ont été tuées en deux semaines, selon les secours locaux.

« À Jabaliya, les gens sont coincés sous les décombres et les premiers secours ne peuvent pas les atteindre », a-t-elle ajouté.

« Des dizaines de milliers de Palestiniens sont déplacés de force. Les biens de première nécessité s’épuisent. Les hôpitaux, submergés de patients, ont été touchés », a-t-elle décrit.

Elle a rappelé que le droit international humanitaire prévoit que les civils, blessés ou malades, ainsi que le personnel de santé et leurs installations soient protégés.

« Le droit humanitaire international doit être respecté », a-t-elle insisté.

Au Liban, plus de 50 villes et villages du sud du pays ont été visés dimanche par des bombardements israéliens, selon l’agence de presse Ani, dont la ville de Nabatiyeh, frappée à sept reprises après avoir été bombardée ces derniers jours.

L’aviation israélienne a également bombardé la banlieue sud de Beyrouth.

L’une des frappes a touché un immeuble d’habitation dans le quartier de Haret Hreik, « situé près d’une mosquée et d’un hôpital », selon l’Ani.

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